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THE FRATELLIS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 29 décembre 2006
 

Costello Music
(Universal Islands Records – 2006) 
Durée 44’16 – 13 Titres 

http://www.thefratellis.com
http://www.myspace.com/littlebabyfratelli  

The Fratellis, c’est un peu comme une de ces histoires de familles dont chacun des membres n’appartiendrait pas à la même famille … Réunis derrière le patronyme de leur bassiste Barry, Jon (chant et guitare) et Mince (chant et batterie) ont décidé d’adopter le nom de ce dernier tant ils le trouvaient agréable à porter et c’est presque naturellement que cette famille créée de toutes pièces s’est mise à jouer du rock indé en 2005. Très teinté seventies, le groupe de Glasgow a choisi de prendre T-Rex et son leader Marc Bolan pour modèle et s’efforce de suivre assez fidèlement la voie ouverte par le dinosaure pour distiller un boogie aux accents vieillots et au charme communicatif. Si on les comparera invariablement à toutes les formations rock britanniques à la mode depuis quelques années, il y a plusieurs choses que l’on ne pourra sans doute jamais ôter à The Fratellis, à commencer par leur grande capacité à ne pas se prendre au sérieux et par leur pouvoir de donner envie de remuer du popotin !

Si The Fratellis n’apporte rien de nouveau à l’histoire passée, présente et future du rock, au moins le trio a t’il le mérite de jouer sa musique de manière aussi détachée qu’efficace et de composer des titres imparables qui font ping et fuzz quand ils s’écrasent dans la platine ! Séduisant l’œil avec une pochette où les pin up se déclinent en brune, en rousse et en blonde, « Costello Music » titille également l’oreille plus souvent qu’à son tour et nous envoie son lot de bonnes vibrations avec des morceaux comme l’épatant « Henrietta », « Chelsea Dagger », « Doginabag » ou « Baby Fratelli » et nous séduit avec l’épatante ballade « Whistle For The Choir » qui ne manquera pas de séduire les plus exigeants ! Travaillées dans le sens de la longueur autant que dans celui de la largeur, les chansons ondulent comme un long serpent un poil vicieux et insaisissable et au-delà de la finesse apportée à l’effort de composition, c’est toute la beauté du jeu et tout le travail de production qui ressort d’un ouvrage où l’on ne nous épargne jamais un pa-pa-pala, un la-la-la ou un come on mais qui fait si bien crac boum uh que les filles ne manqueront pas d’en tomber à ses genoux ! C’est un peu ce que ces gamins espéraient sans doute …