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DREAMLOST pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 27 décembre 2006
 

Outer Reality
(Brennus Music – Socadisc – 2006) 
Durée 63’26 – 9 Titres 

http://www.dreamlost.net
http://www.brennus-music.com

Il y a maintenant dix ans que Dreamlost prêche son heavy prog bien au-delà des limites de son Essonne natale et c’est fort d’influences comme celles de Dream Theater, Symphony X, Queen ou encore Iron Maiden que le combo s’est laissé porter vers ses premières démos et ses premiers concerts, touchant même les sommets en ouvrant pour Girlschool au Plan en 2002. Agrémentée de claviers depuis 2001, la musique de Dreamlost a tranquillement évolué au fil des line up successifs et se voit aujourd’hui récompensée par la confiance de Brennus qui se charge de distribuer son premier album tout simplement baptisé « Outer Reality ». Autant dire que pour Arnaud Grandin (chant et guitares), Joël Seque (guitares), Alexandra Bruzzo (claviers), Benjamin Voiseux (basse) et David Chapelle (batterie) tous les espoirs sont désormais permis … Reste qu’il va maintenant falloir toucher le public mais pour ça, on peut leur faire confiance !

Dreamlost a eu le temps de peaufiner non seulement ses compositions mais également son style et ça se sent immédiatement sur un premier album très professionnel qui multiplie les breaks et qui ne se trompe jamais de direction, s’arrogeant presque instantanément le privilège de pouvoir jouer dans la cour des grands. La classe du prog mariée à la force du heavy, les pioches évidentes faites chez Jordan Rudess d’une part mais aussi chez Metallica ou Megadeth de l’autre contribuent à faire de « Outer Reality » un ouvrage auquel il faut sérieusement s’accrocher pour avaler le côté conceptuel mais qui, une fois assimilé, se révèle très vite indispensable à plus d’un titre. Séducteur et ravageur dès « Come And Take Me », Dreamlost laisse osciller ses morceaux entre une envie de force et un besoin de délicatesse pour mieux laisser retomber la pression sur « Myself » et « Styx » puis rebondir vers un « Borderline » où les guitares prennent toute leur ampleur et terminer en feu d’artifice avec un enchaînement d’une rare intensité d’où ressortent la richesse mélodique d’un « White Domain » et le talent jouissif de l’épique instrumental « Beauty Never Dies ». Avec un album bien homogène et particulièrement bien réalisé, Dreamlost s’impose comme une des valeurs sures de demain et prouve qu’il peut autant s’appuyer sur un chanteur très polyvalent que sur des riffeurs très habiles et sur une section rythmique qui s’y connaît pour couler du plomb. Le tout relevé d’un bon trait de claviers et l’affaire est dans le sac ! Que demander de plus si ce n’est une reconnaissance à la hauteur du travail fourni ?