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Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 26 décembre 2006
 

Urbain Blues
(NSR Production – 2005) 
Durée 56’00 – 11 Titres 

http://www.groupe.dbt.free.fr/

Voir le Daniel Blanc Trio jouer en quartet est devenu la règle générale depuis que le groupe de Miramas a intégré de façon ferme et définitive le pianiste Jean-Luc Guillamo à son line up pour se donner des teintes encore plus chaleureuses et pour élargir le champ d’action d’un Chicago Blues que le groupe affectionne tout particulièrement. Formation au grand cœur, DBT met en avant les guitares et la voix du vivifiant Daniel Blanc sur des textes empreints de qualités humaines essentielles comme l’amour, l’amitié et le respect mais aussi d’une bonne dose d’humour et d’autodérision et pour ponctuer le tout d’un poil de contestation et d’engagement. La basse de Carlos Serrano et la batterie de Denis Briois, le petit nouveau du groupe, viennent donner une ossature solide aux compositions et c’est riche de déjà quatre albums dont un live que DBT se lance une fois de plus en direction des bacs de toute la francophonie … Let’s groove !

Crées avec beaucoup de talent, les compositions de DBT jouent la carte de la diversité et n’hésitent pas à jeter à l’occasion un œil vers une pop bien balancée pour apporter une nouvelle richesse à un blues de très bonne facture d’où se dégagent des envolées d’ivoires très inspirées et des descentes de manches dignes des plus grands guitar heroes. De blues ballades en blues rock, Daniel Blanc laisse vibrer ses cordes vocales au gré des chansons et s’en tire particulièrement bien sur les morceaux les plus calmes sur lesquels la guitare semble l’accaparer un peu moins. Traverser la paille au bec des morceaux qui fleurent bon le chant des cigales s’avère être un plaisir sans cesse renouvelé et c’est avec beaucoup d’émotion que l’on se régale des « Divorce », « Terre natale », « Dollie », « Katerina » et « Couleur boum cœur » et avec un réel amusement que l’on découvre des pièces comme « J’aime le sexe » ou encore le vibrant « L’essentiel » dans lequel Daniel blanc remercie d’un joli riff et de quelques belles rimes ceux qu’il l’ont aidé à franchir musicalement les frontières. Terminé sur un « Blues du cuisinier » présenté en audio et en vidéo et chaud au point d’être capable de faire dorer instantanément la moindre frite, « Urbain Blues » rappelle que le blues se décline aussi bien en Français qu’en Anglais. Ca fait maintenant plus de dix ans que Daniel Blanc le prouve et ça fait à chaque fois autant plaisir. Bravo l’artiste, et bravo le groupe !