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YETI pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 23 décembre 2006
 

Yeti
(Autoproduction – 2006) 
Durée 23’01 – 5 Titres

http://www.yetirock.com

La nouvelle risque de surprendre et pourtant elle est confirmée, il y a un Yeti à Caen, et pas n’importe lequel en plus ! En l’espace de cinq ans, l’animal mythique aura terrorisé le public dans plus de cent cinquante lieux éparpillés autour de sa tanière et aura réussi à faire passer son message au travers d’un millier de son premier autoproduit disséminés sur les lieux de ses méfaits. Rejoints depuis moins d’un an par Virginie Gayot à la flûte traversière, aux claviers et au chant, Marc Chignon (guitares et chant), Stéphane Loiseleur (guitares), Rodolphe Chognard (basse) et Farid Laakel (batterie) ont retravaillé quelques-unes de leurs compositions et s’en sont fendu de quelques nouvelles pour repartir à l’assaut des scènes en attendant un nouvel opus pour 2007. On se laisse tenter ?

Yeti c’est à la fois Cabrel et Thiéfaine, Noir Désir et Iron Maiden, Ange et Tri Yann … C’est un peu de chanson sur beaucoup de rock, parfois tarabiscoté, et c’est surtout des textes très personnels sur des musiques presque interactives qui s’adaptent au plus juste à chaque situation ! Toutes guitares devant, Yeti chante ses inquiétudes et hurle son amour, presque à contre courant de toute forme de logique mais de façon tellement sincère qu’on y adhère instantanément. Mettant allègrement les pieds dans le plat et y laissant des empreintes à la taille de son talent, Yeti déroule la trop courte litanie de ses chansons sur fond de rock réaliste et incorpore avantageusement à ses morceaux de petites interventions parasites, que ce soit un trait de larsen ou une tirade de Sardou … Sur le qui vive dès l’arrivée de « La secte » et de ses fortes couleurs d’Astaffort, l’auditeur se laisse embringuer dans une « Paranoïa » bien gérée puis se fait surprendre par le « Froid », succombe à « La maladie d’amour » après avoir rencontré « Une blonde » et s’offre un final en prévoyant ses arrières pour « Quand tu reviendras ». Justement Yeti, pense à nous faire signe « Quand tu reviendras » parce que franchement il y a de l’idée dans ce que tu fais ! Tout n’est pas parfait, loin de là, mais ta façon de mélanger les sonorités, de poser de la flûte sur des guitares électriques par exemple, et bien elle fait vraiment penser qu’il y a de l’avenir dans la direction que tu as choisie … See you later l’animal !