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ALASDAIR ROBERTS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 20 décembre 2006
 

The Amber Gatherers
(Discograph – 2006) 
Durée 41’24 – 11 Titres

http://www.alasdairroberts.com

Trois albums dans la poche et déjà quelques belles récompenses comme un classement à la deuxième position des meilleurs albums folk de l’année 2005, tel est le parcours d’Alasdair Roberts, le singer songwriter guitariste originaire de Glasgow … Après « No Earthly Man », son précédent opus plutôt sombre et mélancolique, l’artiste a fait le choix de sortir un ouvrage plus pop et plus léger dans l’esprit, un des descendants des albums de Cat Stevens, à la fois chaud, coloré et empreint d’un folk assez mélancolique. Armé d’un dulcimer ou d’une guitare, Alasdair Roberts se fait rejoindre par Tom Crossley aux percussions, Gareth Eggie aux guitares et Gerard Love à la basse et s’offre un ouvrage très classique et pourtant pratiquement unique en son genre … C’est assez difficile à expliquer mais il se produit quelque chose d’étrange dès que « The Amber Gatherers » lâche ses premières notes !

Ce quatrième album d’Alasdair Roberts se pare de parfums d’Ecosse et de couleurs ocres, vertes et bleues. Un petit cachet vieillot pour mieux rappeler que c’est le folk qui anime la volonté de création, une pointe de lyrisme pour approfondir des racines celtes omniprésentes, des chansons fouillées à l’extrême qui ne se contentent pas d’évoquer la mère patrie et l’amour passé ou présent mais qui au contraire multiplient les sujets, évoquant autant la guerre que les eaux du Rhin ou le spiritisme … Multipliant ses désirs d’open tuning, Alasdair Roberts étend son panel de sonorités au maximum et travaille ses musiques dans le sens de la largeur, préférant envelopper la mélodie que l’allonger à l’infini. On citera pour l’anecdote un « Waxwing », un « Firewater » ou un « I Have A Charm » mais aussi les très émouvants « The Cruel War » ou « Let Me Lie And Bleed Awhile » qui ne manquent jamais de vous mettre le poil en bataille pour peu que l’ambiance générale soit orientée vers la mélancolie … Saupoudrées avec un soin tout particulier, les percussions apportent un véritable plus à un ouvrage qui dépasse largement le simple cadre du folk. Si d’aventure l’envie d’étudier les titres vous prenait, Alasdair Roberts vous livre ses secrets d’accordages morceau par morceau à la fin du trop bref livret qui accompagne l’album. C’est simple, sobre, riche et beau à la fois et ça ne demande qu’à être découvert dans les meilleures conditions possibles, la tête dans les nuages, l’âme vagabondant au bord d’un lac, un verre de scotch à la main … Ou les trois à la fois. Sortie en France le 22 janvier 2007 … A ne rater sous aucun prétexte !