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OSCAR MATZERATH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 14 décembre 2006
 

Le voleur
(Autoproduction – 2006) 
Durée 19’43 - 5 Titres

http://www.oscar.free.fr

En attendant de pouvoir nous proposer un nouvel album dont la genèse est en marche, Oscar Matzerath nous propose un des maxis dont le groupe a le secret, une de ces rondelles qui nous font immédiatement regretter qu’elles soient si courtes mais qui nous consolent en affichant un aboutissement total ! Après un album autoproduit en 2004, « La vieille, la belle et l’autre », Alban Rougerie (batterie et métallophone), Stéven Rougerie (guitares et voix) et Bruno Jamet (bandonéon et scie musicale) ont du changer de contrebassiste et accueillir James Sindatry tout en se décidant à se passer des services de leur clarinettiste … Les changements de structure ne les empêcheront pas de se faire remarquer par le Chantier des Francos en 2005 et de faire une quarantaine de dates en 2006 tout en travaillant à de nouvelles compos que l’on espère pour l’an prochain ! En attendant, on ne boude pas notre plaisir et on les suit dans leur délire …

On aimait le cachet théâtral et grandiose d’Oscar Matzerath et par chance celui-ci a été largement conservé, le groupe s’efforçant de donner à sa musique un petit côté emprunté aux chansonniers d’antan non seulement grâce à des paroles fortes mais aussi grâce à des sonorités dont le volet vintage séduit à plus d’un titre. Entre Brel et Java, entre Ferré et Bénabar, Oscar Matzerath persévère dans une démarche très personnelle qui associe en douceur le panache d’une voix à la fois riche et gouailleuse et le brio d’instrumentations finement travaillées. Le slave flirte avec le bastringue dans une harmonie improbable et donne à des morceaux comme « La robe à la jambe de bois … », « Le début de la fin … » ou « Le voleur sous la neige … » des airs de standards d’antan remis au goût du jour par une équipe de choc. Arrivé à un stade où une reconnaissance nationale ne saurait tarder à arriver, Oscar Matzerath travaille toujours ses morceaux de façon le plus live possible, comme pour mieux prouver à qui oserait en douter que le groupe est solidement soudé et que sa musique n’est pas la simple résultante d’une combinaison d’individualités mais au contraire un tout unique et indivisible. C’est aussi ce qui fait sa force …