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TRISTANIA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 13 décembre 2006
 

Illumination
(Steamhammer – SPV – 2006) 
Durée 48’22 – 10 Titres

http://www.tristania.com
http://www.spv.de 

Formé en 1996 suite à la rupture du claviériste Einar Moen, du batteur Kenneth Olsson et du chanteur Morten Veland avec le groupe Uzi Suicide, Tristania aura sorti trois albums avant de se séparer de son chanteur parti créer Sirenia en 1999 et reviendra à l’horizon 2001 avec le profond et symphonique « World of Glass » qui scelle définitivement l’entrée du groupe dans une démarche symphonique exacerbée. Construit autour des trois voix de Vibeke Stene (chant féminin), Osten Bergoy (chant masculin) et Kjetil Ingebrethsen (hurlements masculin), Tristania compte sur l’apport essentiel des guitares d’Anders Hoyvid Hidle et de la basse de Rune Osterhus (basse) pour appuyer les deux membres rescapés de la fondation. A l’heure de fêter ses dix ans, le combo norvégien se fend d’un cinquième opus très dark et très gothique à la fois, un de ceux dont l’oppression se fait plus marquante à chacune de ses rotations dans la platine …

Quand la finesse et la préciosité de la voix de Vibeke Stene se voient tempérées par un mélange aigre-doux de voix masculines, c’est toute la richesse de la musique de Tristania qui se glisse vers nos oreilles pour venir les régaler d’un nectar d’une infinie volupté et d’arrangements particulièrement bien travaillés. Relevées par des cordes d’une rare intensité, les guitares se mettent quelque peu en arrière des morceaux mais se rappellent à notre bon souvenir dès que la mélodie à fini de préparer le terrain. Les « Mercyside », « Open Ground », « Down » et autres « Sacrilege » défilent tel une vague conceptuelle prête à engloutir quiconque tenterait de nager à contre-courrant du mouvement et ne souffrent d’aucun à-coup suffisamment brusque pour choquer l’auditeur. On se surprend à remuer le pied de façon plus soutenue par moments mais dans l’ensemble, « Illumination » passe comme une lettre à la poste, comme un plat juste assez relevé pour asticoter les papilles sans pour autant les agresser. Gastronomie fine ou haute couture, il sera difficile de choisir quand le moment sera venu de qualifier le luxe qui se dégage d’un ouvrage dont la production, confiée à Waldemar Sorychta, est en tous points irréprochable ! Le jour de gloire est enfin arrivé …