lundi, 11 décembre 2006
Beautiful World
(Polydor – Universal – 2006)
Durée 43’05 – 9 Titres
http://www.takethattv.com
 Après avoir déclenché des vagues d’hystérie féminine dans l’Angleterre post-thatchérienne dès 1992 alors que le groupe ne comptait que deux années d’existence, Take That a connu le succès à travers le monde entier et écoulé plus de vingt cinq millions d’albums, fort du succès de son hymne « Pray ». Meilleurs vendeurs britanniques depuis The Beatles, Take That ne résistera pourtant pas au départ de Robbie Williams parti mener la carrière que l’on connaît et disparaîtra en 1996 … Revenu en pleine forme dix ans plus tard, Take That se reforme en quartet sans Robbie Williams mais compte sur l’expérience de ses membres originaux, Gary Barlow, Howard Donald, Jason Orange et Mark Owen, pour reconquérir le sommet des charts internationaux … Après seulement quelques jours dans les bacs, leur nouveau single se plaçait déjà en tête des classements britanniques pour la neuvième fois dans la carrière du groupe ! Il faut avouer que la colossale tournée de l’été dernier avait largement préparé le terrain du retour …
Fort d’une envie retrouvée, ce qui restera éternellement un des tous premiers boys band de l’histoire revient avec un album méticuleusement écrit qui ne se retourne pas outre mesure vers un passé révolu mais qui assume sa nouvelle stature de sortie très attendue au tournant par toute une génération de fans. Un premier constat s’impose, si Robbie Williams a parfaitement géré l’après Take That, la réciproque est elle aussi établie et la formation s’en tire avec un ouvrage qui n’a rien à regretter du passage à quatre d’un groupe qui a su s’entourer des éléments nécessaires pour sortir un très bon album de pop. Capable du meilleur comme du pire, Take That capitalise sur son savoir-faire légendaire en nous plaçant des ballades langoureuses et des love sons parfaites comme il sait si bien le faire, en prenant soin bien évidemment d’assurer le coup avec un single imparable, « Patience », mais Take That nous rassure également sur son avenir musical avec un petit boulet de canon toutes guitares devant, « Shine », et en s’offrant un titre très Beatles dans l’esprit, le sympathique « Mancunian Way », et un dernier plus Dylan pour la route, « Wooden Boat ». Ca serait du tennis, on aurait appelé ça un retour gagnant …
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