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SPOCK’S BEARD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 09 décembre 2006
 

Spock’s Beard
(Inside Out – SPV – 2006) 
Durée 77’05 – 14 Titres

http://www.spocksbeard.com
http://www.replicarec.com   

Germée en 1992 dans l’esprit torturé du talentueux multi-instrumentiste Neal Morse, la création de Spock’s Beard aura donné lieu à de multiples sorties discographiques d’une grande régularité, que ce soit au niveau de la périodicité mais aussi, et c’est plus rare, au niveau de la qualité de leur contenu ! Accompagné de son frère Alan aux guitares, de Dave Meros à la basse et de Nick D’Virgilio à la batterie, Neal Morse se trimbale donc non seulement un énorme talent de composition mais aussi et surtout ce que le rock compte de mieux en terme de musiciens, ces derniers ayant brillé aux côtés de légendes comme Genesis, Eric Clapton, Peter Gabriel ou Steve Lukather … Rejoint en 1995 par le claviériste Ryo Okumoto, le groupe s’embarquera de tournées en tournées jusqu’à ce que Neal Morse, touché par la grâce, ne le quitte en 2002, passant le témoin à ses complices de toujours et confiant le micro à leur batteur. Si le niveau des opus précédents n’est pas totalement retrouvé, Spock’s Beard a pourtant su conserver son esprit et continue à avancer dans un domaine progressif plutôt intéressant …

Encore capable de se ressourcer, Spock’s Beard nous sert un album éponyme qui, à défaut d’être le premier du groupe puisque c’est bel et bien le neuvième, marque son renouvellement et le retour d’une volonté d’innovation retrouvée. Plus fouillé que son prédécesseur, « Octane », le nouvel opus s’appuie sur un travail fait en commun par les musiciens et fait montre d’une parfaite implication de chacun dans l’effort de création. Relevée d’une section de cordes mais aussi de cuivres, de chœurs et de grappilles de sitar, la musique de Spock’s Beard approfondit les aspects mélodiques et progressifs et rappelle à plus d’une occasion une fusion entre Dream Theater, Yes et pourquoi pas Genesis. Brillant au niveau des arrangements de claviers, l’album laisse pourtant trop peu de place à des guitares certes très inspirées et torturées mais malheureusement beaucoup trop lointaines. On appréciera le positionnement de la voix de Nick D’Virgilio en se demandant quand même comment ses exploits vocaux seront retranscris en live et on saluera l’adhésion désormais sans concession à son nouveau rôle assez paradoxal de frontman. Attachant sur un « Slow Crash Landing Man » ou sur un « On A Perfect Day », Spock’s Beard termine avec une combinaison gagnante de quatre titres au concept évident réunis sous l’intitulé « As Far As The Mind Can See » et largement teintés par l’héritage du jazz rock … Un album encourageant pour la suite !