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WASTEFALL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 08 décembre 2006
 

Self Exile
(Replica Records – Nocturne – 2006) 
Durée 51’05 – 11 Titres

http://www.wastefall.com
http://www.replicarec.com   

Avec trois albums enregistrés depuis sa création en 2003, Wastefall fait office de figure de proue du rock hellénique et ce n’est pas cette toute nouvelle sortie qui viendra étayer une quelconque thèse opposée à cette opinion très personnelle mais relativement partagée. Formé par le chanteur et guitariste Domenik Papaemmanouil et par son compère guitariste Elex Katsiyannis, le combo a connu diverses modifications de line up, épuisant bassistes et batteurs pour finir par pondre ce nouveau volume à la forte odeur de souffre en compagnie de Christos Kyrkilis (claviers), Nick Valentzis (basse) et Kostis Papalexopoulos (batterie). Unanimement salué par la presse métal internationale au point de déclencher des tonnerres de louanges sur son passage, « Self Exile » envahit enfin la France après avoir commencé sa carrière dans le Nord de l’Europe. Metal progressif classieux oblige …

Quelle voix mes aïeux, quelle voix ! Comment est il possible d’atteindre de tels sommets pour un simple mortel, quand bien même serait-il né au pays des dieux et de la mythologie ? On se plie donc à la règle et on boit le tout nouveau Wastefall comme le veau tête sa mère, goulûment et avidement, sans en perdre la moindre goutte pour mieux s’en repaître jusqu’à plus soif … Et puis bien évidemment, en plus de la voix on trouve les harmonies, plus fines et plus fouillées les unes que les autres, trésors de subtilités qui mélangent avec un infini panache le riff et les arpèges, qui se perdent de break en break et qui nous engloutissent au détour d’un « Willow Man » pour mieux nous ressortir la tête de l’eau sur un éblouissant et particulièrement émouvant « 4 Minutes To Abandon ». Tout en variations, « Self Exile » multiplie les influences sur un ton parfait, joue parfois et contre toute attente la carte de l’exotisme et s’offre au passage la production phénoménale de Tommy Hansen, architecte du son de Helloween, pour couronner le tout. Faut il franchement en dire plus ?