Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

OUTWORLD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 01 décembre 2006
 

Outworld
(Replica Records – Nocturne – 2006) 
Durée 57’29 – 9 Titres

http://www.outworldband.com
http://www.replicarec.com

Tout nouveau projet mené par le guitar heroe Rusty Cooleys, Outworld est un de ces groupes par qui le metal arriverait presque à ses fins en touchant un public très large qui va des fondus de technique aux amateurs de prog en passant par les fans de metal mélodique … En compagnie de Kelly Sundown Carpenter (récemment remplacé par Carlos Zema), un chanteur qui n’est pas sans rappeler Rob Halford à plus d’un titre, mais aussi de Bobby Williamson aux claviers, Shawn Kasack à la basse et Matt McKenna aux drums, le virtuose de la 8-cordes s’efforce de nous pondre un premier album qui rappelle très vaguement Dream Theater en lui insufflant une grosse connotation heavy et qui met l’accent sur les prouesses techniques de chacun, associant une rythmique boulet de canon à un riff dont la précision chirurgicale ne laisse rien au hasard. Restera t’il une petite place pour le côté humain de la chose ? 

Par chance oui, et Outworld va se charger de nous le prouver en nous servant un enchaînement de couplets et de refrains qui a su se sortir d’une phase d’écriture trop mécanique pour laisser une place raisonnable au feeling et aux bonnes vibrations. Capables de balancer une pointe de groove au milieu d’un océan de metal en fusion, les Texans ne se privent jamais de mettre des sonorités inattendues dans leurs compositions et surprennent plus souvent qu’à leur tour avec des morceaux comme le bien nommé « Outworld » qui a toutes les qualités d’un hymne mais aussi avec « Riders », « The Never » ou « Grey Tide ». Tout en contraste, l’opus passe des inflexions les plus inattendues aux égarements les plus convenus mais ne manque jamais de tenir la route grâce à une parfaite homogénéité dans le dosage entre la technique et l’artistique, gage s’il en est d’un résultat appelé à ne jamais devenir soporifique par manque de rebondissements. Rappelant à la fois les grands Maiden et Judas mais aussi Porcupine Tree, ce premier effort allie force et finesse et s’avère être une des très bonnes nouvelles de la rentrée ! Et pour une fois, le bonus traditionnellement réservé aux éditions japonaises est disponible en téléchargement sur les sites du groupe et de Replica Records … Après ça, dites nous encore qu’elle n’est pas belle la vie !