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WHITESNAKE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 21 novembre 2006
 

Live – In The Shadow Of The Blues
(Steamhammer – SPV – 2006) 
Durée 72’54 +  58’33 – 13 + 11 Titres

http://www.whitesnake.com
http://www.spv.de 

Qu’est on encore légitimement en droit d’attendre de Whitesnake ? Depuis les années 80, la bande menée par l’ex-Deep Purple David Coverdale a pratiquement tout vu et tout entendu mais aussi et surtout tout donné et c’est après avoir puisé dans l’énergie de Jon Lord, Ian Paice mais aussi Steve Vaï, Bernie Marsden et Micky Moody que le serpentin frontman revient avec à ses côtés les guitaristes Doug Aldrich et Reb Beach, le bassiste Uriah Duffy, le batteur Tommy Aldridge et le clavier Timothy Drury pour porter bon an mal an la discographie du groupe vers la vingtaine d’opus publiés, studio et live confondus. En attendant l’enregistrement d’un prochain album studio annoncé pour 2007, Whitesnake dépoussière ses bandes live et nous sort un album qui fait le trait d’union entre ses racines blues et son vécu hard rock. Si l’exercice est forcément quelque peu convenu, les fans qui l’attendaient depuis un sacré moment ne vont franchement pas bouder leur plaisir !

Whitesnake, c’est une voix stridente, criarde, entêtante mais aussi tellement attachante qu’on en tombe automatiquement amoureux dès sa découverte … Whitesnake, c’est aussi un son, une attitude et enfin des morceaux taillés dans le rock avec suffisamment de talent pour assaillir les fans et les emplir d’un bonheur jamais contesté ! On aime cette dualité entre la finesse des claviers et le tranchant des guitares, cette relation ambiguë entre la rythmique et le riff qui pousse chacun à se surpasser pour porter chaque morceau au plus haut dès lors que la scène lui est ouverte. Vingt cinq années passées au service du rock, certes avec quelques breaks,  n’ont en rien émoussé le talent de Sieur Coverdale et consorts et c’est toujours avec la même folie communicative que le serpent blanc nous plante quelques banderilles empoisonnées comme « Slide It In », « Crying In The Rain » ou « The Deeper The Love » au milieu d’un recueil où brillent des hymnes comme « Here I Go Again », « Still Of The Night », « Walking In The Shadow Of The Blues » ou encore « Burn » coupé en son milieu par l’excellent « Stormbringer ». Whitesnake est grand et Coverdale est son prophète ! C’est mine de rien que les Britanniques nous quittent, non sans nous avoir présenté quatre nouveaux titres plutôt prometteurs pour la suite de l’aventure, l’éventail ouvert par le groupe s’étendant des très innovants « Ready To Rock » et « If You Want Me (I’ll Come Running) » à la ballade bluesy « All I Want Is You » et son solo de guitare jouissif en passant par le très convenu mais fichtrement efficace « Dog ». Après tant d’années passées à faire du rock, Coverdale a réussi à en garder sous la pédale et c’est en super forme qu’il se présente à nous pour son prochain Tour de France … Des groupes comme ça, on n’est pas prêt de réussir à s’en passer !