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MURALI CORYELL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 18 novembre 2006
 

2120 
(Autoproduction – 2005) 
Durée 54’04 – 15 Titres

http://www.muralicoryell.com
http://www.cdbaby.com/murali

La carrière de Murali Coryell est particulièrement auréolée de gloire puisque non content d’avoir tourné avec B.B. King et joué avec George Thorogood et George Clinton, l’artiste s’est fendu de quatre albums sous son propre nom entre 1995 et 2003. Fondateur du Duke Robilard Band, l’Américain se produit aussi bien en solo qu’en groupe et a ouvert pour des gens comme les Temptations, Bo Diddley, Wilson Pickett ou Cindy Lauper, obtenant au passage le soutien des médias internationaux tels que CNN, Rolling Stone, Guitar Player et The New York Times … Revenu dans les bacs Outre-Atlantique en 2005 avec un cinquième opus, le maxi « The Future Of Blues » où l’on retrouve Tony Levin à la basse et Gene Randolph aux drums, Murali Coryell poursuit encore et toujours son périple sur les routes nord-américaines tout en gardant au plus profond de lui l’espoir de venir marquer la France de son sceau dans lequel on retrouve autant de blues que de jazz et de rhythm’n’blues ! On se retourne un instant sur l’excellent album « 2120 » sorti au siècle dernier …

Véritable florilège de grands classiques de la soul et du blues, « 2120 » regarde vers le passé et nous en ressort des monuments incontournable comme « Louise » et la longue litanie des « I’m Satisfied », « So Many Roads, So Many Trains », « Bright Lights, Big City » et même un petit « Sexual Healing » de derrière les fagots. Avec un son clinquant 100% Fender et une voix aux colorations particulièrement attachante, Murali Coryell se montre très à l’aise dans le Chicago Blues et ne ménage pas ses efforts pour mettre dignement en valeur des morceaux dont Lary Coryell et Julian Coryell, respectivement père et frère du guitariste, peuvent être fiers à plus d’un titre. Ne jouant à aucun moment la carte de la facilité, Murali s’approprie chaque mélodie, voire même chaque note, et la magnifie en lui donnant des accents très versatiles qui ne manquent jamais de séduire mais aussi de surprendre. Ce qui n’aurait pu être qu’un simple album de reprises devient ainsi une sorte d’hommage un peu encyclopédique au blues dans son ensemble mais aussi aux artistes qui ont contribué à le faire devenir ce qu’il est. A (re-)découvrir en croisant les doigts et en espérant que quelqu’un se décide à l’inviter à jouer chez nous !