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CLARK pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 17 novembre 2006
 

Body Riddle  
(Discograph – 2006) 
Durée 42’21 – 11 Titres

Throttle Clarence  
(Discograph – 2006) 
Durée 20’00 – 8 Titres

http://www.throttleclark.com
http://www.discograph.com

Initialement connu sous son patronyme complet, Christopher Clark sortira un premier ouvrage intitulé « Clarence Park » en 2001 avant de devenir Clark et de persévérer dans un registre electro très structuré. Pensionnaire du label Warp Records, le trublion de Birmingham saura ensuite entourer sa personnalité du plus grand des secrets et si l’on ne sait encore aujourd’hui pratiquement rien de lui, sa musique n’en demeure pas moins une véritable invitation au partage et pourquoi pas à la transe … Arrivé sur le marché hexagonal par l’entremise de Discograph, Clark s’insinue dans les bacs avec une double sortie, l’album « Boddy Riddle » et le mini CD « Throttle Clarence ». De quoi vous donner vraiment envie d’en savoir un peu plus …

Riches et quasiment insaisissables, à l’image de leur très mystérieux géniteur, les compositions de Clark sont autant de petites grappes de sons mises bout à bout pour en arriver à des pièces complexes dont les beats changent en permanence et dont le flow se veut totalement en décalage avec le cours du temps. Dérangeant, Clark n’hésite pas à travailler autour des redondances pour en dégager contre toute attente beaucoup de fraîcheur et une certaine originalité qui n’en finit plus d’étonner le profane mais aussi celui qui, plus rompu à l’art de l’electronica, pensait déjà avoir tout vu et tout entendu. Capable d’accompagner son public vers des destinations qui naviguent entre funk et jazz sans jamais oublier de donner une grosse touche psyché à l’ensemble, la musique de ce britannique rappelle parfois étrangement la pop electro avant-gardiste des années 70 et bien évidemment celle des Allemands de Kraftwerk avec des morceaux comme « Herzog ». Entre monstre du Loch Ness et bête du Gévaudan, Clark semble bien décidé à multiplier les soubresauts pour définitivement charmer et soumettre son auditoire et pour lui transmettre, de gré ou de force, sa façon très personnelle d’appréhender les sonorités. Ca ne plaira sans doute pas à tout le monde mais force est de constater qu’il y a dans ces deux ouvrages de quoi réjouir le petit alchimiste des sons qui dort en nous …