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DOGHOUSE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 15 novembre 2006
 

Hangovers
(Autoproduction – 2006) 
Durée 29’20 – 7 Titres

http://www.doghouseland.com

C’est en prenant le temps de progresser à son rythme que Doghouse est devenu un véritable groupe et qu’il s’est forgé un style ! Formé autour de Julie Lavinay au chant et de Grégory Lourenço à la guitare, le combo parisien enregistrera diverses démos et subira les traditionnels changements de line up inhérents à tout groupe de rock, les sections rythmiques successives contribuant à faire évoluer un style qui deviendra au fil de temps de plus en plus sombre. Réduit à néant par les départs successifs se son bassiste et se son batteur en 2005, le premier album de Doghouse se verra repoussé d’autant mais aussi réduit à la taille d’un gros maxi sur lequel on remarque déjà la basse de Christophe Jarry mais pas encore la batterie d’Alexandre Bardé arrivé juste après le mixage. Parvenu à un équilibre stable, Doghouse mise maintenant sur la scène et apporte ses compositions à un public qui semble répondre de façon plutôt positive à son appel …

Parfois un peu brouillon, la musique des Parisiens mêle des influences punk et pop mais aussi metal et met en valeur une voix que l’on serait régulièrement tenté de comparer à celles de Pat Benatar ou de Marianne Faithfull … On a connu pire, je vous l’accorde, et c’est donc sur cette assise solide que les guitares ou encore les claviers de Grégory viennent prendre racine, se retrouvant du coup remisés quelque peu en retrait mais restant suffisamment présents pour que l’on remarque leurs grandes qualités intrinsèques. Si la finesse de l’ensemble souffre beaucoup d’un mixage un peu trop approximatif, le résultat s’avère toutefois payant et donne rapidement envie d’en découvrir plus en concert, ce qui semble être la condition la plus propice à ce que des titres comme « Another Way », « Tonight », « Get Over » ou « Fading Out » arrivent à prendre leur véritable dimension. Abordant des sujets comme les problèmes relationnels et parvenant à s’en servir de fil rouge, « Hangovers » reste avant tout un ouvrage très personnel que Doghouse souhaite partager avec ses amis et son public, un peu comme pour mieux leur montrer que c’est avant tout le côté humain qui fait avancer le groupe. Il suffira de s’en souvenir dans quelques années …