lundi, 13 novembre 2006
The third way
(Brennus – 2006)
Durée 54’47 – 10 Titres
http://www.awacks.com
http://www.brennus-music.com
 Plus de quinze ans après ses débuts, Awacks est devenu une des valeurs sures de la scène prog metal française et si son nom reste encore méconnu du grand public, son aura a largement dépassé les frontières du Puy de Dôme dont il est originaire ! Repérés grâce à des reprises intelligemment puisées dans le heavy metal mais aussi grâce à des concerts explosifs, les membres d’Awacks fluctueront un moment avant de se stabiliser autour de Crock au chant, Steve à la guitare, Guillaume aux claviers, Eric à la basse et François à la batterie et sortiront deux albums très diversifiés, le premier en 1999 dans un registre très hard FM et le second en 2003 qui se révèlera beaucoup plus teinté de heavy mélodique … Remplacés en lieu et place par Nach et Stan, Guillaume et Eric quitteront Awacks avant l’enregistrement du deuxième opus et offriront au groupe son line up le plus abouti que l’on retrouve sur un troisième album qui fait office, comme on le dit généralement, d’articulation importante dans toute carrière qui se respecte !
Awacks a trouvé non seulement le gros son qui lui convient à merveille mais aussi et c’est bien plus rare, la voix qui colle au mieux à son format musical ! Combinant l’énergie et le timbre de Bruce Dickinson pour n’en citer qu’un, Crock se révèle être un vocaliste au registre très étendu capable de moduler de façon très juste et de piquer aussi aisément vers les aigus que vers les graves. Rehaussée de nappes de claviers astucieuses, la guitare souffre un peu du manque d’un alter ego mais s’en sort à l’arrivée avec les honneurs, soutenue qu’elle est par une section rythmique globalement irréprochable. Avec sa dizaine de morceaux tarabiscotés, Awacks nous sort un album tiré à quatre épingles qui en jette autant par ses instrumentations parfaites que par un talent de composition indiscutable ! Assumant son statut de groupe français, le quintet se démarque de ses petits camarades en s’illustrant dans la langue de Molière sur une bonne moitié de ses morceaux et y gagne encore un peu plus en charme en nous proposant des textes non dénués d’intérêt. On y ajoute un livret bien fait et un artwork lui aussi très progressif et on se retrouve avec une très belle sortie qui trouve une place très naturelle dans le catalogue Brennus … Alea jacta est !
|
