lundi, 13 novembre 2006
Sam’s town
(Island – 2006)
Durée 48’12 – 13 Titres
http://www.thekillersmusic.com
 Devenu un des très gros vendeurs d’albums dès son premier effort, « Hot Fuss », paru en 2004, The Killers en a écoulé près de six millions d’exemplaires à travers le monde et a gagné le droit de faire partie du gratin de la scène américaine en faisant une musique pourtant très britannique dans l’âme … Cherchez l’erreur ! Originaires de Las Vegas, Brandon Flowers (chant et claviers), Dave Keuning (guitare), Mark Stoermer (basse) et Ronnie Vannucci (batterie) ont puisé la majeure partie de leurs influences dans des formations comme The Cure, Oasis ou encore New Order et n’étaient en rien prédestinés à devenir des stars internationales lors de la création du groupe en 2002 quand leur réputation a commencer à croître de façon exponentielle en Grande Bretagne puis peu à peu dans le reste du monde … A l’heure de confirmer sa gloire naissante avec un deuxième opus, The Killers en partage la réalisation avec Flood et Alan Moulder et y invite des cuivres, des cordes et des chœurs pour le rendre encore plus séduisant !
Comment ne pas s’offrir quelques hits incontournables quand on travaille avec les producteurs qui ont contribué à la gloire de U2, Depeche Mode ou les Smashing Pumpkins ? C’est donc tout naturellement que The Killers engrange les succès potentiels avec autant d’opportunisme que de talent, s’offrant des singles assassins comme « When You Were Young » ou encore « Bones » dont le clip sera incessamment réalisé par Tim Burton lui-même ! Combinant astucieusement mélodies imparables et musiques ravageuses, The Killers laisse ses victimes sur le bord de la route à grands coups de « For Reasons Unknown », de « Bling (Confession Of A King) », de « This River Is Wild » et de « Why Do I Keep Counting ? ». En mettant ses claviers bien en avant, le groupe accentue ses allures new wave sans pour cela perdre son énergie et c’est tout naturellement que ses compositions se révèlent instantanément accrocheuses au point de sembler faire partie depuis toujours du paysage musical mondial. Le risque reste quand même l’absence de renouvellement musical car si le ton de « Sam’s Town » est plus costaud que celui de « Hot Fuss », les deux ouvrages sont quand même bien dans la continuité logique l’un de l’autre, la recette risquant à la longue de s’essouffler et de lasser les fans les plus assidus ! Cela l’enlève bien entendu rien des qualités intrinsèques de cette nouvelle sortie des tueurs du Nevada …
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