vendredi, 27 octobre 2006
Not accepted anywhere
(B-Unique – Polydor – 2006)
Durée 36’53 – 11 Titres
http://www.theautomatic.co.uk
http://www.b-uniquerecords.com
 Composé de quatre adolescents venus de Cardiff, au Pays de Galles, The Automatic est un de ces groupes qui ont appris leur métier en écoutant Radiohead et Blur mais aussi pourquoi pas à l’occasion Queen … Créé pour contrecarrer les automatismes de la vie (sic), le groupe a très vite commencé à se fendre de démos avant d’être embarqué sur les routes en compagnie de The Ordinary Boys et Hard-Fi et de se faire remarquer avec un premier single, « Recover », qui commencera à leur ouvrir des portes. De singles en singles, Rob (chant et basse), Pennie (synthés et percussions), Frost (guitares) et Iwan (batterie) feront gentiment leur trou avant d’en arriver à un premier album très prometteur … Repéré par Polydor, le groupe pourra qui plus est s’offrir les moyens d’une belle production et d’une tournée à la hauteur de ses ambitions ! Qui s’en plaindra ?
A la croisée du rock et de la pop, The Automatic a choisi de faire une musique qui en appelle autant à l’énergie et à la révolte qu’à la danse et au fun … Rappelant plus que régulièrement des formations comme Hell Is For Heroes, le quatuor positionne ses parties vocales très en dedans et met bien ses mélodies en avant, histoire de marquer clairement une véritable volonté de groupe et non d’individualité. Solide, le riff lorgne légèrement vers des accents metal mais se modère très intelligemment pour ne pas détourner une partie du public hostile ne serait ce qu’à l’idée de franchir d’un pas la simple frontière du rock. Avec des chansons plutôt bien construites dans lesquelles on remarque de belles idées en terme d’arrangements mais aussi plus simplement de mélodie, The Automatic réveille plus ou moins le rebelle qui dort en chacun de nous en lui servant des « You Shout You Shout You Shout You Shout » et des « Monster » sur font de « Keep Your Eyes Peeled » et de « Rats ». Ca passera peut-être pour une des nouvelles coqueluches éphémères du moment, un peu dans le genre Franz Ferdinand ou bien avant eux Oasis, mais à bien y réfléchir on se dit qu’il en restera forcément un ou deux dans dix ans et que si le survivant du naufrage annoncé s’appelle The Automatic, on n’aura pas trop à se plaindre des aléas de la vie … A découvrir pour le fun, enfin pour commencer !
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