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HEAVENLY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 26 octobre 2006
 

Virus
(XIII Bis Records – Sony BMG – 2006) 
Durée 50’22 – 9 Titres

http://www.heavenly.fr

Heavenly est un groupe qui, dès son premier album, n’a jamais laissé les amateurs de metal sans opinion à son sujet ! Littéralement adulé ou au contraire totalement haï, le combo français aura toujours avancé à sa guise, contre vents et marées, et aura eu à subir quelques modifications de line up depuis sa création par le chanteur Ben Sotto en 1994. Sorti en 2000, « Coming From The Sky » permettra à Heavenly de jouer en première partie de Symphony X ou de Stratovarius et de se retrouver sur la scène de l’Elysée Montmartre pour la fiesta organisée par Hard Rock Magazine. Deux ans plus tard, le groupe aura pondu « Sign Of The Winner », reçu un trophée Hard Rock, joué en ouverture d’Edguy et au Wacken Open Air … Encore un album en 2004 et le trou sera définitivement fait, permettant au groupe d’investir significativement le marché international avant de revenir à l’automne 2006 avec « Virus », un quatrième album sur lequel Charley Corbiaux et Olivier Lapauze laissent parler les guitares sur une rythmique de feu assurée par Matthieu Plana à la basse et Thomas Das Neves aux drums ! Bad medecine is all we need …

Définitivement ancré dans un power metal qui conjugue speed et mélodie, Heavenly est une machine à tirer des riffs que l’on peut comparer à ce que furent dans des temps plus ou moins éloignés des formations comme Gamma Ray, Helloween, Angra, Judas Priest, Iron Maiden et consorts … Pas mal non ? Le petit nouveau assied une réputation controversée et satisfait autant les amateurs qu’il rebute les détracteurs, reprenant mot pour mot la recette de « Dust To Dust » et de ses prédécesseurs, à savoir asseoir des voix ahurissantes sur un speed mélodico-symphonique des plus étonnant ! Posées sur des rafales de double grosse-caisse, les guitares se taillent des allers-retours plus impressionnants les uns que les autres et plantent un dialogue bien construit sur lequel Ben Sotto n’a plus qu’à se caler pour déposer des lyrics plutôt bien travaillés … Si le tracklisting qui fait apparaître un morceau nommé « Wasted Time » sur un ouvrage qui s’appelle « Virus » évoque instinctivement aux plus érudits une filiation plus ou moins légitime à la Vierge de Fer, c’est vers Jermaine Jackson et Pia Zadora que se tournent les Français pour signer une étonnante reprise de leur « When The Rain Begins To Fall » et surprendre tout le monde avec une adaptation metal d’un tube disco du milieu des eighties … Après tout, Watcha en avait fait autant bien avant eux et cette surprise s’insère à l’arrivée plutôt bien entre des bombes symphoniques superbement produites et majestueusement arrangées comme « The Dark Memories », « The Power & Fury » et « The Prince Of The World » … A noter que les détenteurs de l’import japonais se faderont deux bonus (nippons ni mauvais ...) avec « The Joker » et le Japanese Edit de l’excellent « Spill Blood On Fire ». Petits veinards !