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THE COMMUNARDS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 24 octobre 2006
 

Live at Full House Rock Show (DVD)
(Inakustik – Mosaic Music Distribution – 2006) 
Durée 74’ environ

http://www.mosaicmusicdistribution.com
http://www.in-akustik.com   

Personne n’a oublié la voix de falsetto de l’ex-Bronski Beat Jimmy Sommerville qui avait prématurément quitté ses complices pour des raisons autant musicales que politiques et qui avait rejoint le multi-instrumentiste Richard Coles pour former à ses côtés The Communards. S’il est une voix venue des eighties dont on se rappelle et que l’on identifie instantanément, c’est bien de celle là dont il s’agit et c’est avec un mélange de curiosité et d’envie que l’on se replonge dans ce concert enregistré il y a vingt ans à Hanovre dans le cadre du Full House Rock Show de la chaîne allemande NDR. Accompagnés d’un quatuor à cordes mais aussi de June Miles-Kingston à la batterie, Sarah Jane Morris aux percussions, Dave Renwick à la basse et Jo Pretzel au saxophone, The Communards livraient alors un show particulièrement complexe et fidèle à l’image d’un groupe atypique dans sa façon d’appréhender la musique.    

Avec The Communards, il n’y a pas à tergiverser, soit on adore, soit on déteste ! Mais une chose est certaine, c’est qu’il y a dans les compositions de cette formation dont le nom est un hommage aux révolutionnaires français une sacrée dose de culture et de talent ! Si le ton reste évidemment très pop avec de fortes connotations disco, le verbe est volontairement très engagé et c’est une œuvre militante que s’efforce de partager Jimmy Sommerville, assumant ici autant son penchant gay que son aversion notoire pour les dirigeants britanniques de l’époque et en particulier l’innommable Margaret Thatcher. On retrouve avec ce DVD l’un des derniers concerts du couple Sommerville/Coles et on traverse avec toujours autant d’étonnement des morceaux comme « Sentimental Journey », « Reprise » ou « When The Walls Come Tumbling Down » et les chefs d’œuvres du moment que resteront à jamais « Disenchanted », « You Are My World » et bien évidemment « Don’t Leave Me This Way ». Les ados de l’époque s’en remettront une couche en se disant qu’après tout celui qui n’a jamais péché pourra toujours leur jeter la première pierre, les autres, qu’ils soient passés à côté des Communards pour cause de puberté tardive ou au contraire de maturité musicale précoce, pourront toujours découvrir avec vingt ans de retard ce qui a été l’un des groupes marquants du milieu des années 80. En complément, les puristes se régaleront d’une interview rondement menée par le journaliste anglais Alan Bangs … Instructif !