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ZAG pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 18 octobre 2006
 

Legend
(Autoproduction – 2006) 
Durée 22’48 – 7 Titres

http://musiczag.free.fr

Vieux fan de Pink Floyd, de Yes et de Deep Purple mais aussi et surtout de Clapton, Zag est un de ces toujours jeunes hommes qui ont baigné dans la musique depuis leur plus tendre enfance … De la naissance à Montpellier il y a un demi-siècle à ses années de pensionnat, l’artiste aura pas mal bourlingué et se sera trouvé des potes et une nouvelle passion, Jimi Hendrix, qui le poussera à se fendre de sa première Stratocaster. Père de famille très jeune, Zag quittera un peu le monde de la musique, du moins de ce côté ci de la guitare, et s’essaiera à divers petits boulots avant de se remettre au travail, retrouvant les automatismes petit à petit et progressant à grand pas dans l’art de faire de la MAO. Toujours prêt à rejoindre les bars pour s’y produire avec des groupes sans réels lendemains et y prêcher son amour de la musique, de la guitare et du blues, Zag enchaîne aujourd’hui les albums intimistes au point d’en être arrivé au septième sans pratiquement s’en rendre compte … Un fait récurent domine, Zag crée et enregistre seul ! Mais il y a un petit quelque chose qui laisse imaginer qu’on le surveille en cachette …

Après avoir raconté sa vie, son histoire, ses amours et même ses amis, Zag s’est attaché cette fois à évoquer la légende du Roi Arthur et a fouillé non seulement dans le mythe mais aussi dans les sonorités qui fonctionnent imperturbablement avec. Jouant à merveille avec la rencontre des harmonies et des dissonances, des équilibres et des déséquilibres, Zag combine le chant des oiseaux à une guitare qui sonne tour à tour très Gilmour ou plutôt Blackmore, y ajoute un bagad au grand complet ou simplement une cornemuse et se fend à l’arrivée d’un album indiscutablement empreint de beaucoup de consonances celtiques et médiévales qui sait aussi s’imposer comme l’ébauche très personnelle d’un opéra rock que l’on souhaiterait voir mis en scène avec de vrais moyens ! On se promène un peu intimidé dans « Brocéliande » et on y rencontre quelques-uns de ses illustres habitants qui nous mettent en confiance, de « Merlin l’Enchanteur » à « La Fée Morgane » en passant même par « Le Roi Arthur » en personne mais on y découvre aussi la légendaire « Escalibur » tout comme on y peut y croiser un korrigan ou une sorcière au détour d’une piste. A peine terminé déjà complété, Zag s’est d’ores et déjà réattelé à sa tache et nous prépare activement une suite en guise de huitième album, une quête du Graal toute naturelle tant on se rend compte au fil des écoutes que l’artiste est sans aucun doute habité … S’il ne vient pas spontanément à vous, partez très vite à sa rencontre !