Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

GASTEROPODES KILLERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 13 octobre 2006
 

Bring Me Back
(Gekill Prod – Trauma Social – 2006)
Durée 28’53 – 12 Titres

http://gasteropodes.propagande.org 

C’est déjà le cinquième album pour les Gastéropodes Killers, le sympathique combo punk-rock de Romainville qui nous revient en pleine forme quatre ans après son excellent « 10 ans déjà ». Toujours fidèles au poste, Nath à la basse et au chant, Droopy à la guitare et au chant, Drunk à la guitare et Christophe à la batterie débarquent chez nos amis de Trauma Social et décorent leur nouvelle rondelle d’un dessin de Jean Sé, l’illustrateur que l’on avait déjà repéré grâce à la BD Blues consacrée à Robert Johnson. Enregistré à L’Empreinte de Savigny le Temple par Mr Jay, « Bring Me Back » se paie le luxe d’un son très actuel, pour ne pas dire moderne, mais garde à l’esprit ce qui a fait la réputation des Gastéropodes, l’énergie communicative, la punk attitude et surtout la déconne à outrance … On aurait presque peur avant de poser l’album dans le mange-disque !

Dualité des voix sur fond de gros riff bien tranchant et de rythmiques en acier trempé, c’est une nouvelle fois à cette rencontre presque classique que nous invite le quartet … Et sans broncher on signe, des deux mains même tellement c’est bien fait, tellement ça sonne vrai et sincère, tellement l’énergie d’un « Trop », d’un « Rien sans rien » ou d’un « Six pieds sous terre » s’associe à merveille à des titres béton comme « Donnie In The Darkness », « Classe Mannequin » ou « Eternel Insatisfait » … D’un accordage un poil approximatif à un mixage volontairement décalé, les Gastéropodes Killers nous font le coup du punk faussement détaché qui cherche le son brut et même si possible faux mais qui au final nous livre un album bien travaillé sous toutes les coutures et qui, jusqu’au surprenant bonus emprunté à Stéphanie de Monaco, nous réserve son lot de bonnes et même de très bonnes surprises. On remarquera le logo créé par Chester en guise de signature au cul du boîtier, presque un gage de qualité musicale tant le bonhomme est pointu dans ses goûts, et on s’accordera à dire que si l’effet de surprise de « Bring Me Back » n’est sans doute pas sa qualité première, le gros pogo qui s’abattra comme un « Ouragan » sur les salles où se produiront ces doux dingues ne manquera pas de continuer à faire exister le punk-rock dans nos contrées plutôt méfiantes à son encontre … Bingo !