jeudi, 12 octobre 2006
Deep side of the tube
(Brennus Music – 2006)
Durée 49’49 – 11 Titres
http://www.solidstategang.com
http://www.brennus-music.com
 Groupe étiqueté hard à dominante FM basé sur la Côte d’Azur depuis 1999, Solid State est une de ces formations qui ont évolué avec le temps et qui ne se posent pas la question de savoir de quoi demain sera fait pour au contraire se concentrer sur leur musique et sur la manière de la faire passer le mieux possible. Influencé par des groupes comme le Bon Jovi de la grande époque, Offspring ou encore Extreme, Solid State affiche un son radicalement épais et une ligne mélodique cossue pour mettre en valeur des chansons écrites par l’excellent chanteur Pit Ljunggren et interprétées comme elles viennent, sans ligne directrice particulière et essentiellement au fun et au feeling. On y retrouve ainsi diverses couleurs tirées de l’inspiration de chacun des musiciens et si à l’arrivée l’ensemble s’échappe très largement du carcan hard rock, le résultat n’en perd pas pour autant son intérêt !
Capable de ponctuer ses morceaux d’un trait de ukulélé ou d’une descente en rafale de glockenspiel et de les teinter de rythmes créoles, de riffs texans voir même de relents rap à l’américaine, Solid State joue la carte de la multiplicité des genres et donne à son premier opus des accents qui rappellent autant le « Conspiracy Of One » des Californiens que le « 7800° Farenheit » des boys du New Jersey et même parfois le « Panem, Circenses & Rock’n’Roll » de leurs collègues frenchies de Parabellum ! Construits sur des rythmiques irréprochables, des morceaux comme « Clown’s World », « Party Tonight », « Bob », « Do.U.C. Me » ou « Inside Of Love » se teintent en prime de riffs bien tranchants et de quelques soli pas piqués des vers pour en arriver à devenir des chansons que l’on fredonne aussi bien sous la douche le matin que dans les salles obscures le soir ! Sponsorisé par les briquets Bic pour « One Day », sa ballade à la Scorpions, Solid State passe, comme le nom de son album l’indique, par la face profonde de l’ampli et de ses lampes et nous réserve un traitement qui sent bon les vieux vinyls des années 80 tout en adoptant un ton plutôt actuel. Le fait d’avoir en son sein un chanteur anglophone digne de ce nom est sans aucun doute un plus pour une formation qui se voit dès lors de taille à rivaliser avec les géants venus d’Outre Atlantique … A suivre de près !
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