Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

MARTIN SOLVEIG pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 11 octobre 2006
 

In the House
(Defected – 2006)
Durée 69’19 + 61’27 – 16 + 17 Titres

http://www.martinsolveig.com

Producteur parmi les plus respectés sur la place, Martin Solveig n’en reste pas moins un Dj qui a fait ses premières armes dans des lieux mythiques comme Le Palace, Les Bains Douche et plus tard le Queen … Remarqué avec son premier vinyl « Edony », Solveig sortira un premier album en 2002 avant de remixer « Madan » pour Salif Keita en 2003 et de gagner ainsi l’estime non seulement du public mais aussi de toute la profession … Une expérience plus disco à l’automne 2004  laissera augurer un décollage à la verticale qui ne manquera pas de se produire lors de la sortie de « Hedonist » en juin 2005. Avec 90% des textes et des musiques venues du plus profond de son esprit, Martin prouve alors au monde qu’il est aussi un grand auteur et compositeur et part le démontrer en live jusqu’en Australie ! Prolixe et boulimique pour tout ce qui concerne la musique, le jeune artiste propose cette fois à son public une œuvre triple réduite d’un tiers sur l’exemplaire promo …

Séparé en trois parties, la première étant consacrée aux mix house, la seconde aux reprises marquantes venues aussi bien du rock que du hip hop ou du disco et la troisième dédiée aux productions originales inédites, ce tout nouveau volet des aventures de Martin Solveig laisse transparaître une culture musicale impressionnante et une utilisation volontairement élargie de la palette des sonorités disponibles dans la mallette du jeune alchimiste, pour ne pas dire apprenti sorcier ! Equilibré à un point que cela en est presque indécent pour ses concurrents, « In The House » réinvite à sa table (de mixage …) les grands noms comme Bob Sinclar, Tiga ou Mr V et nous offre quelques belles surprises comme par exemple la revisite de George Clinton, le père de la funk music, au travers de son « Atomic Dog », de Lee Fields avec « I Got A Woman », de The Rebirth avec « Evil Vibrations » ou encore du Brésilien Jorge Ben avec « Oba, La Vem Ela ». Non content de nous gratifier d’un mix aux limites extrêmes de la perfection, Martin Solveig nous livre sans aucun doute son œuvre la plus aboutie et ce jour nous conforte dans notre idée que c’est sur ses épaules que l’avenir du genre repose, du moins en grande partie ! A découvrir très vite avant qu’il n’en reste plus …