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LITTLE STEVEN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 07 octobre 2006
 

Live at Full House Rock Show (DVD)
(Inakustik – Mosaic Music Distribution – 2005) 
Durée 52’ environ

http://www.littlesteven.com
http://www.mosaicmusicdistribution.com
http://www.in-akustik.com   

Steven Van Zandt aura eu une sacrée carrière, que ce soit au sein du E-Street Band de Bruce Springsteen, avec les Ashbury Jukes qu’il fonda naguère avec son vieux copain Southside Johnny ou encore en solo depuis 1982. Né à New York en 1950, Little Steven dont on retiendra autant le look de pirate et l’engagement anti-apartheid que la collaboration à la série TV « The Sopranos » entre 1999 et 2002, aura contribué à faire le succès de « The Rising » et de la tournée qui propulsera l’album du Boss vers le haut des charts mais aura également œuvré pour la reconnaissance du garage rock en créant le projet Little Steven’s Undergroung Garage avec John Weiss. Accompagné de T.M. Stevens à la basse, Pat Thrall à la guitare, Mark Alexander aux claviers et Leslie Ming à la batterie, le chanteur et guitariste nous replonge à une époque où il ne disposait que de trois albums à sa discographie pour étoffer ses concerts …

Enregistré en 1987 par la télévision allemande, ce concert du Full House Rock Show complète très judicieusement le DVD des deux concerts donnés au Rockpalast qui dataient pour leur part de 1982 et 1984. Virevoltant sur scène comme une meute de chiens fous, les Disciples Of Soul nous proposent un show à la consistance certaine pour lequel la set list se concentre sur les albums « Voice Of America » (1984) et « Freedom No Compromise » (1987) et sur lequel on retrouve sans grande surprise mais avec tellement de plaisir des morceaux comme « Sanctuary », « Pretoria », « Los Desaparecidos » ou l’épatant « No More Party’s » qui clôture le concert en fanfare. On partage le (court !) moment avec un public hyper motivé et on se gave avec lui du look entre glamouze et psyché de l’époque avec le bandana et la chemise ouverte de Van Zandt, la mitaine et le zèbre de Pat Thrall, le T-shirt léopard de T.M. Stevens ou le spandex de Leslie Ming mais on se plie également comme un seul homme à la règle des belles chansons et des beaux riffs qui évoquent largement, on s’en serait douté, les belles heures de Bruce Springsteen. Si le look lorgne un peu vers le hard FM, fin des eighties oblige, la musique est pour sa part très orientée garage avec de belles tranches de rock et même un peu de soul dedans. A découvrir plus pour le fun que pour l’interview bonus qui complète l’ouvrage …