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HELMET pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 05 octobre 2006
 

Monochrome
(Warcon Records – Active Entertainment – 2006) 
Durée 42’10 – 11 Titres 

http://www.myspace.com/girlsunderpressure

Combo fondé à New York en 1989 par Page Hamilton, Helmet ne compte plus aujourd’hui dans ces rangs que son chanteur guitariste originel et si ses complices Henry Bogdan, Peter Mengede et John Stainer se sont vus remplacés par de jeunes loups aux dents longues, le groupe garde en ligne de mire une fusion hardcore, punk et metal qu’il porte au plus haut depuis son premier album, « Strap It On », sorti en 1991 chez Reptile Records. Rejoint aujourd’hui par Chris Traynor à la guitare, Mike Jost à la batterie et Jeremy Chatelain à la basse, Page Hamilton est revenu à ses premières amours en reprenant Wharton Tiers, le producteur des deux premières rondelles d’Helmet, pour la production de « Monochrome », un album qui, s’il reste empreint de la marque de fabrique du nouveau line-up, replonge quelque peu vers ce qui a fait le succès du groupe à son origine. Visite jusque dans les moindres recoins …

C’est sur un confortable tapis rythmique que les Ricains ont choisi de poser leurs nouvelles compositions, tout du moins si l’on peut qualifier de confortable cette chape de plomb à peine refroidie dans laquelle viennent se planter des nuées de petits aiguillons de guitare qui la traverse de part en part, contribuant à en faire un véritable gruyère dans lequel Hamilton n’a plus qu’à poser une voix qui, soit dit en passant, perd peu à peu de son tirant légendaire et de son grain au fur et à mesure que les années défilent. Passant du stade de brutes épaisses à celui de brutes modérées, les quatre bad boys décomposent leurs structures au point d’en faire un véritable n’importe quoi musical qui, comme par magie, finit par venir nous lécher jusqu’au creux des tympans et par se rendre tellement implorant qu’on est forcé au bout du compte de s’y attacher, ne serait ce qu’un peu. On se prend à trouver quelques plus ou moins vagues similitudes avec Sonic Youth ou Faith No More voire avec les Melvins au fil d’un « Bury Me », d’un « Money Shot », d’un « Brand New », d’un « 410 » ou d’un « On Your Way Down » qui font de « Monochrome » un ouvrage qui, à défaut d’être haut en couleurs (c’est facile …) ravira sans le moindre doute les fans les plus anciens mais aussi les nouveaux. Un album qui se positionne dans la moyenne haute du moment …