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LORDI pdf print E-mail
Ecrit par Bertrand Renotte  
mercredi, 27 septembre 2006
 

LORDI
THE AROCKALYPSE
(BMG/SONY - JUIN 2006)
Durée 44’57 – 12 Titres

http://www.lordi.fi/ 

Lordi… que pourrions nous dire sur Lordi qui n’a pas déjà été dit ? Inutile de vous les présenter. En six mois, ce groupe de hard-rock finlandais est passé du stade de l’underground au statut de phénomène international, grâce à sa victoire à l’Eurovision 2006 (http://www.zicazic.com/zicazine/index.php?option=content&task=view&id=4020&Itemid=63 ). On ne vous refera donc pas tout l’historique de l’événement, celui-ci ayant été suffisamment médiatisé. Toutefois, une fois retombé l’effet de surprise, il ne faudrait tout de même pas oublier qu’à la base Lordi n’est pas un groupe monté pour l’occasion et qu’il dispose déjà à ce jour de trois albums à son actif, dont cet « The Arockalypse » que nous tenons aujourd’hui entre nos mains.

Première constatation pour les néophytes du groupe, ne vous attendez pas à une musique proche du black-metal, death ou quoique ce soit dans le genre qui collerait certainement à merveille à leurs costumes de monstres. Non, Lordi, à l’instar de ses idoles Kiss donne dans le bon hard-rock teinté années 80. Oh, pas un truc ringard et daté, rassurez-vous.  C’est même plutôt pas mal foutu et bien sympathique à écouter, histoire de se redonner la banane les jours de coup de blues. D’autant que nos amis en latex jouent le théâtral série B à fond, telle cette entrée en matière « SCG3 Special Report » (avec Dee Snider de Twisted Sister) de pas loin de 4 minutes qui nous fait bien comprendre qu’on n’est pas en présence de suppôts de Satan comme certains l’ont affirmé, mais plutôt d’un groupe qui a un grand sens de l’humour et ne s’en prive pas !

C’est bien beau tout ça mais l’humour et l’autodérision ça ne nourrit pas son monstre. Et admettons que malgré leur grosses papattes poilues ils ne se débrouillent pas mal les bougres. On ne reviendra pas sur le titre phare de l’Eurovision « Hard Rock Hallelujah », pas qu’il soit mauvais mais l’album en renferme une dizaine d’autres supplémentaires au moins aussi bons si ce n’est meilleur « Bringing Back The Balls To Rock », « Who’s Your Daddy », « The Chainsaw Buffet » etc. Et puis tant qu’à faire, Lordi s’est fait plaisir en invitant quelques guests bien sentis tel que Bruce Kulick (ex- Kiss) sur « It Snows In Hell », Jay Jay French (Twisted Sister) sur « The Chainsaw Buffet » ou encore Udo Dirkschneider (ex- Accept/UDO) sur « They Only Come Out At Night ». Une bien belle brochette d’invités n’est-ce pas ?

Au final un album qui mérite amplement d’être pris au sérieux, au-delà des préjugés sur les apparences et l’artillerie marketing développée autour du groupe depuis quelques temps.