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AKACIA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 24 septembre 2006
 

The Fading Time
(Musea – 2006) 
Durée 50’47 – 7 Titres 

http://www.musearecords.com
 
On les avait découverts à quatre avec « Another Life », on les retrouve à cinq pour leur troisième opus chez Musea, « The Fading Time » … Entre temps, Akacia aura enregistré un deuxième album en 2005 et vécu l’arrivée d’une claviériste, Trish Lee, venue épauler dans sa lourde tâche Mike Tenenbaum qui officie déjà aux guitares, aux ivoires et accessoirement au chant. Mené par Eric Naylor, un chanteur capable de faire coller son timbre au plus juste à l’ambiance générale recherché par le groupe, Akacia compte sur la basse de Steve Stortz et la batterie de Doug Meadows pour donner une couleur sensuelle à une musique autant inspirée par le prog des années 70 que par des influences divines que le combo du Massachusetts revendique clairement. Quand rock et philosophie religieuse parviennent à faire bon ménage, le sceptre de la lointaine Amérique n’est forcément pas très loin …

Akacia a choisi de ne pas changer sa ligne de conduite d’un iota en reprenant les recettes établies à savoir une musique qui s’appuie sur un registre placé entre King Crimson, Yes et les vieux Genesis et une pochette une fois encore conçue par Paul Withehead qui avait déjà illustré les mêmes Genesis ou encore Van Der Graaf Generator. Partagée entre errances symphoniques, expérimentations étranges et chaos rock’n’rollesque, la musique des Américains met très intelligemment en avant une basse qui sait se faire charmeuse et attachante en produisant un ronronnement rassurant et tempère cette sensation de sécurité en laissant de la place à quelques beaux traits de guitare qui font figure d’éclairs dans un ciel d’une noirceur absolue. Délicatement posés pour créer une ambiance surnaturelle, les claviers prennent rarement le dessus sur un ensemble rythmique bien structuré mais apportent judicieusement un cachet vintage à l’ouvrage en lui donnant de faux airs seventies qui ne choquent à aucun moment tant ils sont forts à propos. On ne s’attardera pas outre mesure sur le contenu idéologique de l’album pour au contraire insister sur ses grandes qualités musicales, le versant rocker d’Akacia étant de toute façon nettement plus intéressant que son versant cureton … Ainsi soit il !