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STREET DOGS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 23 septembre 2006
 

Fading American Dream
(DRT Entertainment Inc. – Active Entertainment – 2006) 
Durée 42’48 – 13 Titres

http://www.street-dogs.com 
http://www.myspace.com/streetdogs  

Rarement groupe n’a autant mérité l’appellation de punk à chien et s’ils s’affichent en descendants légitimes des Clash, Rancid, Turbonegro et autres Mescaleros, les Street Dogs n’en ont pas pour autant oublié d’apporter leur marque de fabrique à une musique aussi basique et binaire que nerveuse et agressive. Débarqué sur la scène de Boston en 2002, le groupe s’appuie sur son chanteur fou furieux transfuge des Dropkick Murphys, Mike McColgan, et sur sa paire de guitaristes nucléaires Marcus Hollar et Tobe Bean pour faire avancer le buz On y ajoute la basse de Johnny Rioux qui ronronne comme un vieux diesel des seventies et la batterie assassine de Joe Sirois et la boucle est déjà bouclée, le groupe est prêt à conquérir le monde avec un troisième album qui sent bon la bière et la sueur et qui temporise des ardeurs punk en leur donnant des petites touches irlandaises plus ou moins discrètes …       

Adeptes des tournées longues comme le bras mais malheureusement très concentrées sur les Etats Unis, les Street Dogs partent une nouvelle fois à l’assaut du marché hexagonal en nous servant une mixture aussi consistante qu’enivrante et concentrée à un point que cela en devient presque trop difficile à porter pour un seul groupe. Capables de se lancer dans des soli concis mais salvateurs pour aiguillonner l’auditeur tout en assurant la fluidité des morceaux, les deux guitaristes marient efficacité et sobriété, du moins du côté jeu, et nous tombent quelques jolis riffs qui ne manqueront pas de toucher les amateurs de belles descentes de manches autant que les adeptes d’un rentre-dedans plus courant dans le genre affiché. On s’attardera sur une voix offensive et même parfois vindicative qui porte des textes simples et droits au plus juste et sur une punk’n’roll attitude particulièrement intéressante qui marie avec beaucoup de savoir-faire des genres pas forcément compatibles au départ. Assis dans un pub autour d’une Guinness à se balancer au son d’un « There Is Power In A Union », le poing levé devant la scène pour un « Not Without A Purpose », un « Katie Bar The Door » ou un « Fading American Dream » ou encore calmement installé autour d’une tentative folk comme « Final Transmission », le public finira fatalement par s’attacher à une musique qui, malgré l’étendue des sonorités visitées, parvient à ne jamais totalement se disperser. Street Dogs confirme le pas en avant marqué par « Back To The World » et continue de manière évidente à s’imposer comme un des grands groupes contemporains … A découvrir en octobre !