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MATT ELLIOTT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 18 septembre 2006
 

Failing Songs
(Ici d’ailleurs – Discograph – 2006) 
Durée 49’24 – 12 Titres

http://www.thirdeyefoundation.com
http://www.icidailleurs.com
 
Non content d’avoir fait la pluie et le beau temps sur la scène électronique britannique sous le pseudo de The Third Eye Foundation et d’avoir publié cinq albums de drum’n bass entre 1996 et 2001, Matt Elliott s’est exilé dans le Sud de la France et s’y est découvert des racines slaves, sortant une première fois de la catégorie electro avec l’album « The Mess We Made » puis une seconde fois avec « Drinking Songs » qui en fera définitivement un artiste reconnu pour ses talents de songwriter. Définitivement rangé des boucles et des effets frelatés, Matt Elliott revient non pas avec de nouvelles chansons buvables mais avec de véritables morceaux qui portent en eux la souffrance de l’échec mais qui, malgré un nom de rassemblement peu engageant, s’avèrent plutôt être de belles réussites !

L’ambiance pesante qui se dégage de « Failing Songs » ne parvient pas à rebuter définitivement l’auditeur tant les sonorités qui contribuent à cet état de fait sont intéressantes et riches. Essentiellement interprétés à la guitare, les morceaux se tapissent d’une pointe de violoncelle ou d’une gorgée de cuivres et papillonnent entre la musique slave, de lointains relents helléniques ou même des influences hispanisantes discrètement assumées. Partagées entre profondeur et légèreté, les mélodies s’insinuent jusque dans les parties les plus inaccessibles de l’oreille et gagnent progressivement le subconscient en l’interpellant par de délicates touches presque inaudibles et pourtant tellement présentes. Succulent en musique de fond, « Failing Songs » devient un véritable must dès qu’on le découvre au casque et à mi-volume, juste pour prendre le meilleur de son équilibre et surtout pour ne jamais rater le lot de subtilités qui le parsème … En perpétuel dérapage contrôlé, l’album aborde des sujets graves et forts sans aucune agressivité, juste avec beaucoup de savoir-faire et de délicatesse. Un album qui marquera instantanément celui qui saura l’écouter attentivement !