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SEAFOOD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 11 septembre 2006
 

Paper Crown King
(Cooking Vinyl – Wagram – 2006) 
Durée 45’45 – 10 Titres

http://www.seafood.uk.com
http://www.myspace.com/seafoodtheband
http://www.cookingvinyl.com

La France semble être un peu passée au travers de la carrière de Seafood et c’est pourtant un quatrième album que nous sortent ces Anglais fervents adeptes d’un style dont l’indie rock semble être la référence absolue. Panaché de folk et de pop avec un poil de psychédélisme pour lier le tout, « As The Cry Flows », le précédent ouvrage du groupe emmené par le chanteur guitariste David Line, s’était largement ouvert le cœur des professionnels mais un peu moins celui d’un public auprès duquel l’info n’était pas franchement bien relayée … A l’heure de se préparer à fêter son dixième anniversaire, Seafood remet les pendules à l’heure et c’est avec une motivation énorme que Charles MacLeod (guitare), Caroline Banks (batterie) et Kevin Hendrick (basse) reviennent accompagner le frontman sur un album produit à la maison par Eli Janney, leur ingénieur du son personnel …

Sorte d’instantané mis en boite de façon subtilement live avec juste ce qu’il faut d’arrangements pour sonner juste et fort, « Paper Crown King » est sans aucun doute une grande réussite artistique qui fait figure d’aboutissement absolu pour un groupe qui aura mis quelques temps à se trouver. Finies les errances des époques « Surviving The Quiet » et « When Do We Start Fighting » où le groupe semblait avoir du mal à aller au bout des choses, c’est aujourd’hui une dizaine de chansons bien ficelées et surtout bien emballées qui tombent dans notre escarcelle, Seafood s’attachant à peaufiner les choses pour que l’ensemble soit aussi harmonieux que possible. D’un « I Will Talk » à un « How You Gonna Live Without Me ? », les titres offrent la piste idéale pour un slalom géant avec quelques belles épines bien aiguisées comme « Awkward Ghost » en guise de portes ! Calqué au plus juste sur l’image d’un groupe qui mise plus sur le feeling et l’énergie que sur un look ou sur une attitude quelque peu frelatés, « Paper Crown King » n’est pas une fin en soi, loin de là, mais juste une nouvelle étape franchie avec beaucoup de brio sur la route du succès international. Si ça ne passe pas cette fois, ce sera de toute façon pour la prochaine … Mais ce serait dommage de rater un album comme celui-là !