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MEMO GONZALEZ & THE BLUESCASTERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 04 septembre 2006
 

Live in the UK
(CrossCut Records – Mosaic Music Distribution – 2006) 
Durée 61’32 – 13 Titres

http://www.memogonzalez.com 
http://www.mosaicmusicdistribution.com  

Poids lourd de la scène texane, Memo Gonzalez affiche plus de 1.500 concerts au compteur et si les musiciens qui l’accompagnent viennent des Pays Bas, ce n’est pas à eux qu’il faut oser espérer apprendre ce qu’est le Texas Blues ! Dépositaire d’un répertoire qui pioche jusque dans les fifties et qui en appelle autant à Elvis Presley qu’aux Fabulous Thunderbirds, le volubile chanteur et harmoniciste donne dans le rock à tendance swing et jump et nous fait partager l’alchimie si particulière qu’il a réussi à créer avec Kai Strauss (guitares), Erkan Özdemir (basse) et Klaus Schnirring (batterie). Enregistré au cours de la tournée anglaise 2004 des Bluescasters, ce live laisse transpirer toute l’énergie de cette formation pluriculturelle réunie autour du même amour de la musique en général et du blues en particulier. Découverte …   

Flamboyant et énergique, le jeu de guitare de Kai Strauss est l’élément qui donne le ton dans la musique de Memo Gonzalez & The Bluescasters mais il convient de ne pas négliger une rythmique solide qui imprime une couleur d’ensemble plutôt attachante. Déposant des tranches d’harmonica très inspirées sur un ensemble particulièrement homogène, Memo Gonzalez y ajoute un chant un poil crooner dans l’âme et s’il cède le micro à deux reprises à son complice guitariste, ce n’est que pour mieux lui laisser l’honneur de revisiter au passage un « His Latest Flame » tout droit venu de chez le King ! Capable de faire trembler la terre dès le moindre shuffle voire même dès la moindre grappe de notes déposée dans les amplis, le quartet nous sert un blues racé et dopé à la testostérone mais c’est surtout par sa variété et par ses longues improvisations que le jeu des bataves qui accompagnent l’imposant frontman séduit immanquablement. On succombera aux passages les plus torturés comme cet interminable « Greyhound » ou encore à l’enchaînement subtil de « I Wanna Ramble » et « Feelin’ Good » mais c’est surtout pour la retranscription fidèle de l’énergie déployée sur scène par la formation que ce live vaut son pesant d’or … Il y a là dedans de quoi vous faire taper du pied jusqu’à ce que Memo Gonzalez revienne jouer par chez nous et pourquoi pas pour vous donner envie de le faire venir !