Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

MASTERLAST pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 30 août 2006
 

Mastery Of Self
(Escapi Music – 2006) 
Durée 45’51 – 11 Titres

http://www.masterlast.net 

Né en 2002 du côté de New York de la réunion de la chanteuse Lizza Hayson et de la guitariste Val Glauser, Masterlast est très rapidement devenu un groupe mixte lorsqu’il a été rejoint par John Macaluso à la batterie, William Valentine à la basse et C-Drike aux machines. Engagé dans la voie d’un metal torturé qui pioche autant dans l’indus que dans des influences ethniques qui sentent bon Nine Inch Nails, le combo ricain a pondu son premier maxi en 2004 et nous met une pastille en nous livrant un premier album qui reprend les quatre titres sortis à l’époque sous l’appellation « Think Of The Day » et en en glissant sept de plus pour lui donner du corps, confirmant que le réchauffé est une pratique qui passe bien quand c’est fait avec goût ! Entre brutal et bestial, le style qu’a choisi d’adopter Masterlast ne manque pas de surprendre jusqu’aux plus aguerris …

Quel est le point commun entre le bûcheron qui part dans les montagnes abattre des arbres à main nue, le rugbyman qui danse le haka avant de se lancer dans la mêlée pour pilonner ses adversaires et le Dj qui affûte ses platines pour partir animer la prochaine rave au fin fond de la Creuse ? Aucun me direz vous, à moins que ce ne soit ce tout subtil qui définisse le mieux ce qu’est Masterlast … Posée sur un tapis de riff qui gratte la plante des pieds, la voix rocailleuse venue des tréfonds d’une vocaliste littéralement habitée vient donner une couleur toute particulière à un ensemble où les sonorités ethniques ne sont que mieux mises en valeur par une utilisation plutôt saugrenue des machines et autres effets. Pour le moins originaux, des titres comme « Whore Myself » ou « Monkeys » placent instantanément Masterlast dans une situation irréversible où il devient très délicat de les classer entre tribal, (néo-)metal et post-indus ! Ca tombe bien, les étiquettes n’étant pas franchement la chose la plus utile dans ce genre de musique, on se contentera de remarquer que le quintet passe sans le moindre avertissement du meilleur au pire (et vice-versa …) et qu’à bien y réfléchir, le pire parvient parfois à s’afficher comme étant le meilleur (et réciproquement …). Laissez tomber, ça ne s’explique pas, mieux vaut le découvrir soi même …