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CANDI STATON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 18 août 2006
 

His Hands
(Capitol Records – EMI Music – 2006)
Durée 43’58 – 11 Titres

http://www.candi-staton.com

Avec quarante années de carrière passées au service de la soul et du gospel et une discographie longue comme le bras, Candi Staton n’est pas simplement une amie d’enfance de la grande Aretha Franklin mais tout bonnement une des grandes dames des musiques bleutées … Mondialement connue grâce à son tube disco de 1976, « Young Hearts Run Free », la diva avait commencé sa carrière avec des morceaux de southern soul et c’est tout naturellement qu’elle revient à ses premières amours avec un nouvel ouvrage très riche et coloré. Rejointe par des cuivres, des chœurs, un B3 et même une steel guitar, Candi Staton laisse libre cours à une musique qui coule spontanément dans ses veines depuis sa naissance et ne s’impose aucune limite pour un album qu’elle a souhaité unique en son genre, sorte de mélange d’une nature omniprésente et d’une culture musicale forte …

Délicat et légèrement acidulé, « His hands » laisse un très grand espace à l’imagination et à l’inconscient et si ses côtés gospel ne sont pas les plus démonstratifs, c’est par une utilisation méticuleuse des sentiments et du groove qu’il se démarque du reste de la production ! Concentrées à l’excès, les pistes font preuve d’une ingéniosité évidente et si le ton peut sembler un peu linéaire au premier abord, on se rend très vite compte de toute l’étendue de la palette vocale d’une artiste parmi les plus brillantes, toutes générations confondues. De touches légères de batterie en claviers astucieux qui donnent du relief aux morceaux, l’album traverse de véritables pièces d’orfèvrerie comme « I’ll Sing A Love Sont To You » et ne laisse rien au hasard, préférant séduire en y mettant les formes que rester impassible en attendant un inévitable coup de foudre avec l’auditeur qui finira quoi qu’il advienne par s’en remettre à ses instincts les plus naturels. Pas bête !