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DARKNATION pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 18 août 2006
 

Merci pour le mal
(Brennus Music – 2006)
Durée 51’47 – 11 Titres

http://www.darknation.fr.st
http://www.brennus-music.com

Jeune groupe de heavy speed à la française, Darknation est une de ces formations récemment repérées et signées par Brennus qui tentent de surfer sur une vague en passe de redevenir porteuse … Propulsé par nombre de concerts et par des premières parties pour Killers et ADX, le groupe conduit par Olive au chant s’offre un premier opus aux multiples facettes sur lequel s’escriment les guitaristes Rémi et Alex et une section rythmique de choc avec Propro à la batterie et Fabrice à la basse. Rejoint par un violon et un violoncelle quand le ton se fait plus acoustique, Darknation s’offre en prime deux featurings avec la voix de Camille mais aussi celle de Doumé de Stéréoxyde sur un titre. Encore un peu juste au niveau du contenu, l’ouvrage nous réserve quand même quelques surprises, bonnes et mauvaises.

Trop précoce diront certains, pas assez mûr scanderont les autres … Et force est de constater qu’ils auront raison car si une chose est évidente, c’est que Darknation n’était pas encore prêt à assumer l’enregistrement d’un album de cette durée ! Un gros maxi aurait suffi et aurait même été plus judicieux car quelques titres seulement maintiennent le navire hors de l’eau, le reste n’étant globalement qu’une accumulation de morceaux au mieux pas franchement au point et au pire carrément ratés … Ca démarre pourtant assez fort avec « Bombe humaine » et « Merci pour le mal » qui s’inscrivent dans un style qui n’est pas sans rappeler Maiden et la fraction intéressante de la NWOBHM mais on sombre très rapidement dans le cauchemardesque avec « 24 août 1572 », « La bataille de Salamine » et surtout « Sans toi », un titre décliné en deux versions qui ne peut être sauvé ni par un chant qui frôle la correctionnelle ni par des lyrics qui feraient presque passer Obispo pour un grand songwritter ! Repris en main grâce à « Euskalduna » et à « Pompéi », « Merci pour le mal » s’en va comme il était venu, par la petite porte, et personne ne s’en plaindra puisqu’il vaut mieux garder l’esprit serein et se dire que le second essai, correctement préparé cette fois, ne pourra qu’être meilleur … Dont acte.