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LEONOR pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 03 août 2006
 

Leonor
(Autoproduction – 2006)
Durée 37’48 – 9 Titres

http://www.leonor.fr

Né en 2005 de la réunion de deux garçons aux influences diverses, Leonor est une suite pas forcément logique donnée aux Fils du Calvaire, le duo acoustique précédemment commis par Pascal et Fred, le premier s’attachant à poser le chant sur leurs deux guitares combinées. Rejoints en électrique par Ion à la batterie et JL à la basse, les deux complices ont choisi d’enregistrer un premier ouvrage sous ce nouveau format avant même de donner le moindre concert, gageure plutôt intéressante si l’on en croit un résultat qui gagne en spontanéité et qui ménage quelques beaux effets de surprise ! Entre riffs rageurs et rythmiques conquérantes, Leonor s’appuie aujourd’hui sur ce premier essai collectif pour partir à l’assaut du public …

Parfois subtile et extravagante, parfois malsaine et oppressante, la musique de Leonor a plus d’un tour dans son sac et s’il est tentant de s’y perdre, il n’est ensuite plus évident d’en ressortir ! Assis sur un moelleux tapis de lyrics écrits dans la langue de Molière, les neuf titres de cette première galette évoquent le gris du quotidien et la morosité de la vie tout en gardant une once d’espoir et un esprit au final plutôt positif. Perdu dans un « Dédale » ou adossé à un « Réverbère », Leonor accouche d’un « Rock around the bunker about Betty Bop sorry fuck » au nom aussi délirant que le morceau est bon et impose son sceau de façon efficace avec quelques titres comme « Paris-Banlieue » ou « Passager clandestin » qui ne manquent pas d’accroche. La longue complicité des deux guitaristes compense une légère carence au niveau d’une cohésion de groupe qui n’arrivera que plus tard, après le passage par la scène … A défaut de scotcher définitivement l’auditeur aux enceintes, ce premier effort a au moins le mérite de lui donner envie d’en connaître un peu plus du quatuor et c’est bien là tout son intérêt car la suite semble apte à permettre à Leonor de faire son trou sous cette formule éminemment sympathique. Long is the road …