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LEON ROUSSEAU pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 26 juillet 2006
 

Old School
(E.L.P! Records – Mosaic Music Distribution – 2006) 
Durée 35’45 – 12 Titres

http://www.leonrousseau.com
http://www.elprecords.com  

Léon Rousseau aurait du être punk, d’ailleurs ne l’a-t-il pas un peu été lors de sa participation appuyée aux SpringBox, ce groupe de pop punk qui écumera systématiquement toutes les salles parisiennes pendant une petite dizaine d’années ? Né au son de « Nevermind The Bollocks », l’artiste fera son premier Gibus à 16 ans en ne se lancera en solo que lors de la disparition de son groupe, au début du nouveau millénaire. Restait à se trouver une méthode de travail, à user ses guitares déjà pas toutes neuves et à faire chauffer les lampes des amplis au risque de les faire éclater, mais c’est la rançon d’un son vintage et coloré. A l’arrivée, il y a une douzaine de titres répartis en deux faces comme au bon vieux temps des 33 Tours et un travail refusant toute modernité technologique … Un album résolument pop, mais avec des belles tranches de rock et de blues dedans !

« Old School » rappelle les Beatles plus souvent qu’à son tour, mais on garde à l’esprit toute cette période mouvante des sixties où la musique faisait sa révolution avec les premières ébauches de guitar heroes, qu’ils s’appellent Eric Clapton, Jeff Beck, Brian Jones ou même Keith Richards. Pas de soli diarrhéiques mais de belles grappes de guitares et des riffs très populaires, dans le bon sens du terme, qui empruntent parfois à un harmonica délicat et à des claviers ingénieux, laissant aussi entrer à l’occasion un son de banjo, une nappe d’orgue Hammond, un piano boogie ou de la guitare slide pour mieux marquer la volonté de retour vers l’age d’or de l’insouciance et du rock’n’roll. On sent poindre les premières pattes d’eph et les rouflaquettes qui vont bien avec, les platform boots et les pilules qui aident à ne pas dormir, mais l’important dans « Old School », c’est avant tout la musique et cette faculté qu’a eu Léon Rousseau de faire du neuf avec une vieille recette. On y retrouvera une alternance de mélodies provocantes et de mélodies sensuelles, le tout sur fond de « Happy Happy Song », « Little Love Of Me », « Angelina Again », « Home In The City » et autres « Teenage Love Song » qui ne manquent jamais d’accrocher l’oreille tant les morceaux sont bien construits. Nostalgie, quand tu nous tiens …