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FORGIN’FATE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 25 juillet 2006
 

Antares
(Brennus Music – 2006) 
Durée 61’27 – 9 Titres

http://www.forginfate.com
http://www.brennus-music.com

C’est rassurant de voir que la France est elle aussi capable de nous sortir des groupes de la carrure d’un Dream Theater ou d’un Helloween ! Il aura fallu six années de travail et une cinquantaine de concerts à Forgin’Fate pour parvenir à mettre en place une musique qui emprunte autant au prog qu’au heavy mélodique et dans laquelle on  reconnaît pêle-mêle des influences piochées chez Magma, chez Maiden ou chez Symphony X. Né sous le nom d’Antarès, le groupe conduit par Fabien Barriol (chant), Frédéric Geai (guitare), Sylvain Gerbaud (batterie), Franck Lopez (guitare), Marc Lopez (basse) et Nicolas Marco (claviers) donne pour l’anecdote son ancien patronyme à son premier album et signe son premier contrat de distribution avec Brennus, mettant désormais la priorité sur la recherche de concerts dont chacun s’avère très friand suite à quelques passages sur les planches avec Heavenly ou Dyslesia. Avec une rondelle de cette qualité, tous les espoirs sont permis !

Forgin’Fate a tout ce qu’il faut là où il faut : des guitares inspirées, une section rythmique solide, des claviers ingénieux et une voix colossale … Une sorte de playmate idéalement proportionnée avec qui plus est de la matière grise et du répondant dès lors qu’il s’agit de composer des brûlots épiques ! Jugez en par vous-même, pas un titre de moins de cinq minutes mais surtout pas un titre où l’on s’ennuie un instant, les enchaînements claviers et guitares se faisant avec une classe impressionnante et les parties vocales venant mettre en valeur une rythmique qui sait tempérer ses ardeurs quand il le faut pour donner plus de cohérence à un morceau. On succombe à cette avalanche constructive de licks et à ces tornades de claviers qui donnent une couleur pas vraiment inédite mais ô combien intéressante à un album dont on ne jurerait pas au premier abord que c’est le premier d’un groupe dont la maturité fait plaisir à voir. Avec ses « Morphed Into A Beast », « Liberation », « Endless Life » et autres « Tribute To Athena », Forgin’Fate remet sur le devant de la scène un metal symphonique progressif qui ne manque pas d’arguments pour faire l’unanimité auprès des vieux fans des seventies et eighties et pour en séduire de nouveaux beaucoup plus jeunes. A découvrir d’urgence sur album mais aussi sur scène où leur univers semble pouvoir encore se démultiplier …