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BLACKSTONE pdf print E-mail
Ecrit par Bertrand Renotte  
lundi, 17 juillet 2006
 

Revenons sur « Colors of the Stone », dernier album en date de Blackstone. Quels ont été les retours que tu as pu en avoir ?

Pour l’instant je suis agréablement surpris. Les gens comprennent bien la démarche de Blackstone. Ce qu’on a voulu faire est bien perçu et nous en sommes donc ravis ; mélanger des styles qui ne sont plus évidents à mélanger de nos jours…. Nous avons encore envie de le faire et surtout de faire de la musique sans aucune frontière. C’est un peu ça notre mot d’ordre. Et ça tombe bien, car tous les membres du groupe sont assez différents au niveau de leur univers musical. On peut dire quelque part que le pari est gagné, car à nous quatre on a quand même réussi à faire de la musique ensemble ah ah

Un peu une sorte de patchwork musical …

Oui avec plein de choses communes. Ce qui est marrant, c’est de constater par exemple que Ian, le chanteur, qui est américain, avec toute sa culture provenant du folk, de la country, le bluegrass et tout un tas de styles dans le genre qui sont typiquement de sa culture, et bien à côté de ça il a tout de même eu des oreilles sur plein de choses un peu plus hard, et du coup on a été d’accord sur plein de groupes comme Black Sabbath, Deep Purple, Led Zep , le Grand Funk (Railroad Ndlr) etc. Un tas de groupes comme ça qui ont été des légendes des années 70 auxquelles il adhérait aussi ; nous avions donc déjà un style en commun. On s’est aussi retrouvé sur plein d’autres groupes comme le Creedence Clearwater Revival, qui sont la parfaite liaison entre la country et le rock.

Groupe dont vous avez d’ailleurs fait une reprise sur « Colors of the Stone ». Ce morceau (« Run Through the Jungle ») vous va d’ailleurs tellement bien que j’ai pu lire une chronique où la personne l’ayant écrite pensait que c’était un de vos titres originaux.

Exactement. Je l’ai lu. Tant mieux à la limite. Ca veut dire qu’on a réussi quelque chose. Faut dire qu’on l’a légèrement ralenti, on l’a joué un peu plus « stoner » justement ah ah. Même « Planet Caravan » va complètement dans le sens des arrangements que l’on a envie de faire, des choses acoustiques etc. Ca a été un régal de pouvoir aller au bout de notre truc.

En parlant de chroniques j’ai d’ailleurs été étonné de ne pas trouver « Colors of the Stone » présent dans les colonnes de certains magasines spécialisés hard-rock qui vous soutenaient pourtant au début ?

Ils doivent estimer qu’on ne fait pas partie de leur ligne rédactionnel faut-il croire. De toutes façons c’est pas grave dans le sens où bien évidement la presse hard-rock parle de Blackstone parce que j’ai été le batteur de Vulcain. Mais Blackstone n’a pas forcément sa place dans ce type de presse spécialisée où désormais ils sont plus axés sur des choses plus « brutales ». Donc moi maintenant je préfère que Blackstone s’ouvre sur une autre presse et sur un autre genre. Pas que je veuille tourner le dos au hard-rock mais Blackstone est tellement plus large que ça que pour nous il faut que ça s’ouvre plus que ça. Et je pense que là on a un album qui peut nous permettre d’y arriver.

D’ailleurs sur « Colors of the Stone » on sent bien que votre identité s’est affirmée.

Oui complètement. C’est d’ailleurs la bonne logique dans un groupe. C’est au fur et à mesure des albums que ça progresse. Sur le premier on a été un peu timide parce que c’était un peu la base de mes maquettes, et puis les membres du groupe qui sont arrivés en cours de route, ils n’avaient pas forcément encore leur place, ils essayaient de faire ce que je leur demandais, moi je savais pas forcément les mener là ou il fallait à ce moment là ; il a fallu qu’on apprenne à vraiment se connaître. Déjà sur le deuxième album ce qu’on avait voulu mettre en place au départ fonctionnait beaucoup mieux, chacun avait trouvé sa place, on savait qu’on voulait mélanger de l’acoustique, la mandoline de Ian et le côté un peu plus blues, un peu plus éraillé. On avait trouvé le moyen pour que ce que l’on voulait faire fonctionne. Et pour « Colors of the Stone » notre troisième album, comme tout le monde s’est impliqué dans la composition, on a beaucoup joué les titres live avant de les enregistrer. Et on a sur ce coup trouvé l’osmose. On n’a plus besoin de réfléchir trois heures sur un arrangement désormais. Tout devient évident, ça devient naturel et on sait qu’on fait du Blackstone.

Au départ vous étiez catalogué « stoner »…

Oui alors ça c’est comme l’étiquette hard-rock qui va me coller jusqu’à la fin de mes jours. Mais ce n’est pas grave, je ne la renie pas bien au contraire. Mais « stoner » c’est parce qu’on avait ce côté un peu seventies, un peu Black Sabbath, un peu Led Zeppelin sur les bords et forcément tout ce qui avait une connotation comme ça on le catalogue dans le stoner. Et puis il est vrai que personnellement c’est une musique que j’écoute beaucoup, je suis un grand fan des Spiritual Beggars, d’Orange Goblin, Sheavy, toute cette scène là, d’ailleurs presque tout le catalogue de chez Rise Above ah ah.   Et puis dans le cadre du hard-rock c’était encore dans le stoner qu’on arrivait le mieux à nous caser. Surtout sur le premier album qui était un peu sombre. Maintenant on aurait tendance à dire qu’on devient presque plus gaie Blackstone ah ah. C’est le résultat du mélange des couleurs qui fait qu’on est allé jusqu’au bout de notre truc qui fait que c’est de moins en moins stoner et hard-rock

Lorsque j’avais chroniqué l’album (ici) j’avais pu relever certaines sonorités « grunge » dans la veine d’Alice in Chains etc.

Alors ça, figure toi que c’est quelque chose qui m’étonne beaucoup. Pas que les comparaisons me gènent, au contraire ce sont des bons groupes, Alice in Chains, Pearl Jam, etc. Mais même si j’ai pu écouter cette scène dite « grunge », cela ne fait a priori pas du tout partie de nos influences où de ce que l’on a voulu mettre dans notre musique. Et je trouve ça « drôle » que l’on puisse nous comparer à ces groupes alors que ce n’était pas dans notre intention. Et même certains de nos proches nous l’ont fait remarquer.
Bon cela dit avec Ian on est assez fans de ce que l’on a pu appeler le parrain du grunge, à savoir Neil Young. La référence qui est la plus souvent revenue concernant ces sonorités grunge sur « Colors of the Stone » est Alice in Chains. Et cela ne me dérange pas car c’est un bon groupe mais aussi parce que c’est le style de groupe qui sait poser des ambiances, créer un climat. On est attiré par ce genre de musique qui fait que l’on se sent bien, transporté quand on écoute un album.
C’est ce qu’on recherche à faire avec Blackstone. C’est aussi pour ça qu’on ne veut pas se limiter, comme par exemple avec certains albums de nos jours, où du premier au dernier morceau c’est la même chose, c’est dans le même créneau, très homogène, un peu trop formaté, sans nostalgie aucune.
J’aime bien les albums des années 70, c’est l’état d’esprit qu’il y avait qu’on essaye de retrouver, de pouvoir mettre un album dans sa platine et que pour chaque morceau on puisse avoir des avis différents, que suivant ceux-ci on ne retrouve pas les mêmes choses et la même recette. Et même si commercialement parlant ce ne soit pas un atout, je suis assez ravi qu’on ne puisse pas nous coller d’étiquette. Ce qui est assez « trippant » pour un artiste. Je n’ai pas la prétention de dire qu’on est original, mais on ne veut juste plus se mettre de barrières. C’est vraiment le côté artistique qui nous intéresse.

Pour revenir un peu sur l’histoire du groupe, il a toujours été clair dans ton esprit que Blackstone se devait d’être un véritable groupe et non ton projet personnel…

Tout à fait. Je savais que ça allait être inévitable, mais pour moi il était hors de question par exemple d’avoir l’étiquette « Ex-Vulcain » en plus gros que « Blackstone ». J’avais envie de prouver aux gens qui me connaissaient du temps de Vulcain et m’avaient vu jouer de la double grosse caisse à fond la gamelle pendant des années, que artistiquement j’avais envie de montrer et jouer autre chose. J’ai pu me lâcher dans la composition, j’ai eu envie de monter un projet mais je me suis toujours dit que je ne voulais pas que ce soit le projet solo de Marc Varez. Non Marc Varez il a remonté un groupe et ça s’appelle Blackstone. Point.


Tu dois d’ailleurs être fier de résultat aujourd’hui, puisque Blackstone est véritablement un groupe.

Complètement. Même si commercialement parlant, on peut pas dire qu’on ait réellement explosé ah ah. Je suis très content de voir où on en est aujourd’hui, qu’on vient de sortir un album que je considère comme étant abouti. Et puis ça a aussi ouvert plein d’autres portes. Ian s’est libéré et a sorti son album solo (Ian Kent and the Immigrants). On travaille ensemble et d’ailleurs les musiciens qui jouent sur son album, les « Immigrants » sont ceux du groupe, de Blackstone. On se laisse vraiment aller à ce qu’on a vraiment envie de faire.

J’avais souligné lors de ma chronique de l’album que ta reconversion était complètement réussie, à en faire oublier que tu as fait partie de Vulcain…

En même temps c’est une question de choix, d’orientation. Je ne pense pas que si j’avais remonté un groupe qui soit une imitation de Vulcain, ça n’aurait pas été intéressant et que les gens m’auraient suivi. Je n’ai pas du tout voulu rester dans la même lignée. J’ai préféré ouvrir le paysage musical et démontrer que même un batteur issu du metal peut faire bien d’autres choses. Je ne voulais pas me lamenter sur mon passé et finir vieux musicien alcoolique et aigri ah ah.  Et je suis assez content c’est vrai de voir où on en est maintenant.

Vous avez la chance d’avoir Ian en tant que chanteur dont la langue maternelle est donc l’anglais. Langue dans laquelle les chansons de Blackstone sont interprétées. Pourrais-tu nous décrire de quoi traitent les textes de Ian ?

Comme tu le disais, c’est effectivement un véritable atout que d’avoir Ian, ce qui nous permet de chanter en anglais sans avoir ce soucis qu’ont toujours eu les groupes français qui voulaient en faire autant, à savoir se taper un accent pas vraiment crédible. De plus Ian écrit plutôt bien. La façon dont il écrit les histoires de ses textes à la manière d’un chanteur folk, sont en fait de petites histoires. C’est toujours un peu tordu, pas très gai, sur la folie de l’être humain ou une histoire d’amour qui tourne mal, jusqu’au crime ah ah. J’aime bien les sujets qu’il aborde et la manière dont il le fait. Je trouve ça bien que ce ne soit pas des paroles basiques du rock’n’roll du genre « sexe – drugs & rock’n’roll ». Ce serait un peu tourner en rond et nous préférons passer à autre chose et donc raconter des histoires.

Et justement le fait d’avoir cette maîtrise du chant anglais ne vous a pas donné envie de plus pousser sur le marché international ?

Si, on y travaille d’ailleurs. Mais ce n’est pas très facile. En ce moment le business de la musique c’est un peu dur. C’est aussi pour ça qu’on utilise de plus en plus l’outil internet comme pas mal de groupes et nous aider à mettre notre disque en place. Ce n’est pas évident. Mais il est vrai que cette carte anglophone nous a bien aidé lorsque nous avons tourné avec des groupes étrangers comme Rose Tattoo, Ark ou Freak Kitchen. Ca a d’ailleurs était un grand bonheur de faire des dates avec ces derniers parce qu’on est dans le même état d’esprit, qui est de faire de la musique sans limite, hors des frontières. Mais pour revenir à ta question, on y travaille ça commence à prendre place.

La signature chez Brennus était-elle dans cet optique ?

En fait avec XIII Bis ce n’était plus possible car ils passaient en distribution BMG/SONY, et ce dernier leur a fait comprendre que toutes les « petites chapelles » ils n’en voulaient pas. On a donc du trouver un autre label. Brennus justement est adapté pour des groupes de notre stature parce que ce n’est pas une grande maison de disques avec tous les aspects de type rentabilité, et qu’Alain (Ricard) est encore un passionné. Brennus n’a pas à se soucier de tous ces aspects liés aux risques du business, c’est une petite structure et il a affaire à une clientèle de passionnés. Il a aussi un réseau intéressant en France comme à l’Etranger et c’est surtout, à l’heure actuelle, la seule structure en France capable d’accueillir un groupe comme Blackstone. Comme en plus Alain a envie d’ouvrir son label à d’autre styles, d’autres groupes que du hard-rock « traditionnel », on va donc pouvoir le faire avec lui.

Et vous avez signé pour plusieurs albums ou juste le dernier ?

Pour l’instant pour celui-ci. En fait je suis le producteur de Blackstone et c’est une licence avec Brennus que nous avons. J’aime bien garder mon indépendance ;-)

Sur « Colors of the Stone » comme sur vos précédents albums vous avez fait appel à des invités, comme par exemple Deborah Lee qui est une habituée …

Qui est une habituée …bon je crois que ce n’est plus trop un secret pour les personnes qui me suivent depuis quelques temps déjà mais en fait Deborah est tout simplement ma femme. Donc forcément ça simplifie les choses ah ah. Elle se trouvait souvent au studio et on lui proposait donc de faire des chœurs par ci, des chœurs par là etc.
Pour les autres invités sinon c’est vrai que c’était peut être moins marqué que sur notre précédent album où nous avions eu Patrick Rondat, Jean-Marc Tristiani des gens issus de la famille du hard-rock. Llà on est parti sur autre chose, mais rien n’était calculé, tout est venu par hasard pendant les séances d’enregistrement.
Là où je suis très content c’est d’avoir eu Johan Asherton, un artiste qui fait du folk, que je connais depuis des années, on était signé par les mêmes maisons de disques que Vulcain. C’est d’ailleurs là qu’on s’est rencontré. Il était lui aussi dans son truc car il faut bien dire que faire du folk en France ce n’est pas évident. Et lorsque j’ai rencontré Ian je me suis rendu compte qu’ils se connaissaient aussi. Johan nous a d’ailleurs invité sur son dernier album. Echange de bons procédés, à l’occasion d’une bonne bouffe entre nous il est venu au studio faire son duo avec Ian. Et c’est marrant car ce titre là lorsque je l’avais composé je voyais une autre voix dessus que celle de Ian. Et puis ça a fait tilt et je me suis dit que ce serait impeccable que d’avoir Johan qui l’interprète avec Ian.
Et puis les deux autres invités, Thomas un contre bassiste et Dimitri un violoniste, eux sont des personnes avec qui on avait travaillé avec Ian dans un groupe qui faisait un mélange de tzigane, de celtique, de country enfin un truc encore invendable ah ah. Mais bon, on s’est bien fait plaisir Et donc avec Thomas et Dimitri on s’est revu à l’occasion, et je me suis dit que depuis le temps que j’entendais la fin de « Planet Caravan » avec quelque chose de celtique arriver, et là c’était donc le moyen de réaliser mon fantasme ah ah. On s’était fait une reprise comme ça acoustique pour détendre un peu l’atmosphère et quand on a vu l’ampleur que ça prenait on en a tous discuté et décidé de l’inclure à l’album. Avec le violoncelle donc et la contrebasse en lieu et place de la basse électrique.

Tu possèdes donc ton propre studio « La Grange 69 ». En dehors de Blackstone ou de Ian en solo produis-tu d’autres groupes ?

Tout à fait. J’avais pas mal de demandes de groupes du coin (NDLR : le studio est situé en Normandie) qui voulaient des démos pour pouvoir aller démarcher des labels ou décrocher des dates etc. Et c’est parti de ça que je me suis dis que je pourrais rentabiliser le studio par ce biais. Et de simples demandes de démo j’ai par la suite produit quelques albums pour des artistes. Et actuellement je m’occupe d’un groupe de Paris, Vellocet, avec lequel je m’investi aussi un peu artistiquement parce que j’aime bien ce qu’ils font. Ils évoluent un peu dans le style de Queens of the Stone Age et toute cette scène là. Et je dois dire que je me suis pris au jeu avec Blackstone et que c’est un boulot qui m’excite bien. Mais avec Blackstone c’est parfois plus compliqué car je suis comme qui dirais « juge et partie ».

Tu as fais partie de R.B.O. (Royal Bubble Orchestra). Pourquoi n’as-tu pas souhaité continuer l’aventure ?

Pour diverses raisons mais j’avais l’album de Blackstone sous le coude que je cherchais à signer et j’avais eu à cette époque des ouvertures dans ce sens. Et à ce même moment justement l’aspect deal discographique était en stand-by avec RBO et j’ai donc privilégié Blackstone à RBO. J’avais donc un manque de disponibilité pour RBO que j’ai décidé de quitter. Ca m’a embêté car c’était un projet que je trouvais vraiment sympa.

Dans RBO tu as donc côtoyé un ex-membre de Trust. Comme tu le sais peut être ces derniers vont se reformer pour un unique concert en juillet. As-tu déjà pensé en faire autant avec Vulcain ?

Non pas vraiment. Il faut tout de même dire que la fin a été assez dure à vivre pour nous. Quand tu as passé plus de 15 ans sur la route, à t’éclater, à faire la fête etc., et que tu décides de tout arrêter parce que tu te rends compte que tu es arrivé au bout de l’histoire, et bien c’est difficile à constater. On était un peu amer, même si on ne pouvait pas réellement faire autrement. Donc remonter Vulcain alors qu’on était arrivé au bout de l’histoire … artistiquement je ne pense pas que ça servirait à grand-chose. Même si je sais que ça ferait plaisir à beaucoup de fans. Si c’est pour montrer un truc qui va paraître un peu poussif parce qu’on n’est plus dans la flamme du moment, personnellement je ne suis pas trop pour ce genre de reformation alors. A priori…mais bon comme on dit « il ne fait jamais dire jamais ». Mais je ne pense pas qu’aucun de nous trois soit de toute façon dans cet état d’esprit là que de reformer le groupe. Et justement, je suis partie sur Blackstone avec entre autre l’idée de montrer que je pouvais faire autre chose que du Vulcain alors je souhaite plutôt rester dans cet état d’esprit.

Comme on vient justement de parler de concerts, avez-vous des plans de tournées avec Blackstone ?

On a justement une équipe qui se charge de ça. On cherche à décrocher une bonne première partie d’un groupe déjà assez établie qui nous permettrait de jouer devant pas mal de personnes. Je ne pense pas qu’à l’heure actuelle Blackstone ait la stature suffisante pour partir seule en tournée en tête d’affiche. Sinon bien entendu ponctuellement nous donnons quelques concerts en province ou en banlieue parisienne. Mais ce serait plus pour la rentrée.