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HONCHO pdf print E-mail
Ecrit par Bertrand Renotte  
lundi, 17 juillet 2006
 

En anglais, “Honcho” signifie “boss” ou “leader”. Qu’aviez-vous en tête lorsque vous avez choisi ce nom pour le groupe. Saviez-vous que c’est également un terme utilisé par la communauté gay et lesbienne ?

Lars : Je pense que les autres membres du groupe étaient au courant concernant le magazine gay. C’était toutefois avant que j’arrive dans le groupe. Je trouve cela amusant d’imaginer la tête des gens tombant accidentellement sur le mauvais site internet ;-)

Steinar : Personnellement je pense que le nom nous convient bien quelque soit la façon dont on l’interprète.
 
Honcho a commence avec différents musiciens. Des changements ont par la suite eu lieu. Pensez-vous désormais avoir le line-up final du groupe ?

Lars: Il est toujours bon de voir un groupe évoluer. Parfois des changements de personnel sont utiles pour qu’un groupe puisse passer le cap supérieur. Personne ne peut toutefois prédire l’avenir. Mais nous sommes vraiment satisfaits de la façon dont fonctionne actuellement Honcho.
 
"Burning in Water, Drowning in Fire" est sorti il y a environ 1 an et demi. Avez-vous déjà commence à plancher sur son successeur?

Lars : Tout à fait ! Nous avons déjà quasiment écrit tout le matériel pour le prochain album. Nous commencerons probablement l’enregistrement cet été si nous sommes en mesure de réunir tout le groupe au même endroit au même moment.

Kenneth : Nous avons effectué quelques enregistrements ces derniers jours et nous allons par la suite choisir quels morceaux apparaitront sur le nouvel album.

"Burning in Water, Drowning in Fire" a obtenu de très bonnes chroniques. Cela vous a-t-il ouvert de nouvelles perspectives ?
 
Lars : Les bonnes critiques sont toujours un stimulant pour nous. Il est toujours plaisant de constater que nos fans nous suivent toujours et apprécient nos nouvelles compositions.

Kenneth : Je pense que cela nous permet d’obtenir plus de proposition de concerts.

Steinar : Les bonnes chroniques permettent de parler de nous et de nous faire connaitre.

Quel est votre principal marché/les pays ou vous vendez le mieux?

Lars : Aucune idée. Mais je pense que nous avons bien du vendre au moins 2 albums en Finlande ;-) Et peut être aussi en Somalie.

Kenneth : Je pense que notre principal marché est l’Europe Centrale et les US.
 
 
Vous n’avez passé que 4 semaines en studio (mix compris) pour  "Burning in Water, Drowning in Fire". Comment avez-vous pu obtenir en si peu de temps un si bon son ?
 
Lars : Nous connaissons déjà très bien l’équipement, aussi les fondements de notre son sont déjà présents. Ensuite c’est juste une question de faire comprendre à l’ingénieur du son ce que nous désirons et comment nous le voulons. Ce n’est pas si difficile pour Honcho de bien sonner.

Kenneth : Nous travaillons bien tous ensemble avec l’ingénieur du son et la décision finale nous appartient toujours lorsqu’il s’agit de la production. Nous sommes vraiment déterminés sur la façon dont un album de Honcho doit sonner et nous passons suffisamment de temps sur le mix de l’album.

Steinar : Nous sommes des sortes de passionnés du son, nous sommes assez pointilleux sur qu’est ce que nous considérons comme un bon son et le rendu de nos albums. Beaucoup de personnes pensent que ce n’est pas si important, mais nous si !

Alors que vos chansons sont considérées comme longues en termes de temps, dépassant souvent les 6 minutes, elles ne sont jamais ennuyeuses. Quelle est votre potion magique pour composer du matériel captivant ?

Lars : Cela vient de longues pauses café et de pertes de mémoire soudaines lorsque nous essayons de rejouer les nouveaux riffs.

Kenneth : Tout est question d’ajouter des éléments différents dans les morceaux les plus longs. Je pense que c’est la même chose que ce que font les groupes de rock progressif lorsqu’ils travaillent sur de longs titres. Nous n’utilisons pas les mêmes recettes que lorsque nous composons des titres courts de 3 minutes.

Steinar : Je considère nos titres les plus longs comme des voyages, ils se doivent d’incorporer différents éléments pour devenir intéressants. Et crois-moi, il est bien plus difficile d’écrire de bonnes « longues » chansons que des courtes.
 
Avec cet album, votre second, vous avez accru votre côté bluesy. Allez-vous poursuivre dans cette voie ou devenir plus heavy ?

Lars : Nous avons tous des racines blues, aussi le côté bluesy est venu naturellement pour nous. Nous continuerons probablement dans ce sens tout en essayant de nouvelles sonorités.

Steinar : Le blues est la racine de toutes les bonnes musiques, aussi il est naturel pour nous d’en avoir fait, mais je pense que notre prochaine album incorporera également plus d’éléments « Soul/garage/60's » sur certains titres. Il se peut que beaucoup de personnes soient surprises à l’écoute de nos nouvelles chansons, ce qui en soit est une bonne chose.
 
Avez-vous touché de nouveaux fans grâce à cette approche bluesy ou êtes vous toujours suivit par les « purs » fans de stoner ?

Lars : Je pense que nous avons atteint une audience plus large avec cet aspect bluesy. Mais les fans de stoner sont toujours là.

Kenneth : Nous avons toujours les fans de stoner, certains parmi les plus fervents supporters du style peuvent nous avoir lâchés, mais nous en avons gagné de nouveaux qui apprécient le blues rock des 60’s et 70’s.

Steinar : En même temps, pour moi le stoner c’est juste du blues joué lentement avec beaucoup de distorsion, aussi …

Certains pensent que la scène stoner est presque morte. Qu’en pensez-vous ?
 
Lars : Il n’y a pas moyen de tuer le stoner. Tant qu’il y aura des guitares et des fuzz box, le stoner existera toujours. Le stoner n’est peut être pas le genre le plus populaire de nos jours, mais je pense sincèrement qu’il reviendra sur le devant de la scène, plus fort que jamais.

Steinar : Qui décide qu’un style est mort ? Les journalistes ? Tant qu’il y aura des gens qui aiment les bonnes grosses sonorités rock, cette musique vivra, peut être sous un nom différent.

Free, Cream, Kyuss or Soundgarden sont souvent cités comme étant vos influences. De quel groupe vous sentez-vous le plus proche ?

Lars : Pour ma part je pense qu’ils sont tous des « parents » proche de nous. Et nous pourrions certainement ajouter à la liste The Who, Captain Beyond, The Rolling Stones et Black Sabbath. Nous sommes influencés et écoutons de nombreux groupes aux styles variés.

Steinar : Je pense que c’est la raison pour laquelle nous sonnons comme nous sonnons : nous sommes 5 personnes avec des goûts musicaux très différents et variés.
 
Lars, de quoi parles-tu dans tes paroles ?

Lars : Principalement à propos de choses simples qui me sont arrivées dans la vie. Le sens des paroles est souvent caché dans différentes métaphores, mais j’ai tendance à écrire à propos de moi-même. Je suis tellement égoïste narcissique ;-)
 
Lars, tu as fait, ou fait toujours, partie de différents groupes dans des styles vraiment très différents. Quel est ton style de prédilection ?

Lars : Eh eh Question difficile. Je suis actuellement engagé dans pas mal de projets, allant du black metal, dark metal, prog au stoner/heavy blues. Je n’ai pas réellement de style favori. Je trouve ces petits moments de beauté dans la plupart des styles de musique.
 
Lars, Honcho est-il ta priorité?

Lars : Je n’ai pas vraiment de priorité actuellement. Depuis que je vis en Finlande je dois gérer les priorités dans leur ordre d’arrivée. Je suis aussi tellement impliqué dans toutes sortes de projets que je ne peux pas dire lequel est plus important que les autres.

Il y a quelques années, Honcho s’est retrouvé impliqué dans le documentaire “Sist Vinter”. Etait ce pour trouver un nouveau moyen d’acquérir de nouveaux fans ou êtes-vous juste des fans de snowboard?
 
Lars : Je ne devrais pas répondre à cette question vu que je n’ai même jamais chaussé de snowboard …

Kenneth : J’ai beaucoup d’amis en Norvège dans le milieu du skate et snowboard et un de mes amis m’a demandé s’il pourrait utiliser la musique de Honcho pour la B.O. d’un de ses films, ce que nous avons bien entendu accepté. Honcho s’est aussi produit à quelques occasions pour des festivals de skate ou snowboard.

Comment s’est déroulé votre récente tournée avec Sparzanza et Rite ?

Lars : Tourner est toujours fun pour nous, d’autant que nous ne ratons jamais une occasion de nous taper des plans « Spinal Tap ». Mais c’était super de pouvoir tourner à nouveau avec Sparzanza. Et les gars de Rite étaient aussi très sympas. Nous devrions faire ça plus souvent.
 
Aurons-nous la chance de vous revoir bientôt sur scène ?

Lars : Espérons le. Vous payez – nous jouons ah ah ;-)