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ARTIMUS PYLEDRIVER pdf print E-mail
Ecrit par Bertrand Renotte  
mercredi, 05 juillet 2006
 

ARTIMUS PYLEDRIVER
(Buzzvile Records – Longfellow Deeds – Avril 2006)
Durée 40’ – 9 Titres

http://www.artimuspyledriver.com/


« Groovy SHAGGADELIC » c’est ce que dirait certainement ce bon vieux Austin Powers s’il jetait une oreille sur ce premier opus éponyme d’Artimus Pyledriver.

En effet, ce qui ressort tout de suite à l’écoute de l’album est le sens du groove particulièrement développé par le groupe. Oh, pas dans un style flashy tel que véhiculé par le héros de Mike Myers, mais plutôt dans le genre distillé par les bons vieux groupes de southern rock avec parfois quelques teintes de stoner sous la forme de riffs bien plombés. Les semelles en prennent un sacré coup, tant on ne peut s’empêcher de taper du pied et battre la cadence qu’Artimus Pyledriver nous impose tout au long de l’album. Ca sent bon le rock gras tel qu’on l’imagine joué dans le sud américain en présence d’une salle remplie de rednecks imbibés au Jack Daniels. Ce n’est d’ailleurs pas un secret, le groupe est particulièrement fan de la scène sudiste et tient son nom de feu Artimus Pyle, batteur de Lynyrd Skynyrd. On est toutefois ici dans un registre nettement plus rentre-dedans que ce que peut proposer ladite référence. Artimus évoluant dans un registre plus rythmique que mélodique, et le chant de Dave Slocum est nettement plus rocailleux. Des titres comme « Dirt Road White Girl » ou « Shaggin Ass » sont de véritables brûlots qui, comme la pochette de l’album, ne font pas dans la finesse et vont droit au but !
Difficile de faire ressortir tel ou tel morceau du lot, tant l’ensemble est monolithique mais dans le sens positif du terme, c'est-à-dire costaud et homogène. Ce qui niveau marketing doit se transformer en cauchemar, aucun véritable single ne se dégageant réellement de l’album. C’est d’ailleurs le seul reproche que l’on fera au gang d’Atlanta. En effet, si l’ensemble passe sans problème pour un premier album, il n’est pas dit que la recette fonctionne à l’infinie et que l’auditeur ne soit pas dans l’attente d’un peu plus de variation et diversité des compositions proposées. Ne faisons quand même pas la fine bouche ce premier jet est quand même largement supérieur à bien des sorties actuelles.

A découvrir donc !