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FROST pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 04 juillet 2006
 

Milliontown
(InsideOut Music – SPV – 2006) 
Durée 59’04 – 6 Titres 

http://www.frost-music.com 
http://www.insideoutmusic.com

Un premier album est toujours une étape marquante dans une carrière et celui là a choisi de faire entrer ses géniteurs par la grande porte sur le marché du rock tarabiscoté à connotation plus ou moins progressive ! Fans d’Alan Parsons et de Pink Floyd, les quatre britanniques de Frost n’ont pas froid aux yeux et ne s’imposent aucune restriction dès lors qu’il est question d’empiler des sons sur des pistes pour en faire des chansons. Bien connu des fans d’Atomic Kitten, le claviériste et chanteur Jem Godfrey s’est acoquiné avec John Mitchell (guitares et chant), Andy Edwards (batterie) et John Jowitt (basse) et s’est enfermé à The Cube pour y produire lui-même ce petit chef d’œuvre où le piano croise les orgues et où les guitares majestueuses sont rehaussées de quelques passages assurés par John Boyes. Amateurs de descentes vertigineuses de manches, à vos casques !

Entamé sur quelques notes d’ivoires très calmes déposées avec beaucoup de classe par Jem Godfey, « Milliontown » monte tranquillement en puissance en faisant entrer à chaque cassure un peu plus d’émotion. Habile réalisateur et arrangeur de haut vol, l’homme à tout faire du projet imprime non seulement le rythme mais lui donne également ses couleurs, virant par moments très discrètement vers l’electro pour mieux laisser entrer un instant plus tard le sustain d’une guitare et le côté vintage d’une reverb bien maîtrisée. Pour qui apprécie les prouesses des guitar heroes, la paire Mitchell / Boyes a de quoi séduire tant elle s’en donne à cœur joie sur un ouvrage qui rappelle par moments un « Dark Side Of The Moon » sans pourtant essayer de le plagier. D’une construction pour le moins osée, des titres comme « Hyperventilate » ou « Black Light Machine » sortent carrément des formats convenus tandis que Frost se ménage une porte de sortie ou plutôt d’entrée vers les radios avec « Snowman » qui n’est peut-être pas le morceau le plus intéressant de l’album mais qui est sans aucun doute celui par lequel le public goûtera pour la première fois à cette jolie rondelle. Alea jacta est !