dimanche, 02 juillet 2006 Sounding The Seventh Trumpet (Hopeless Records – Active Entertainment – 2002) Durée 52’17 – 13 Titres
Waking The Fallen (Hopeless Records – Active Entertainment – 2003) Durée 68’39 – 12 Titres
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 Bien décidé à tenir le metal bien au chaud dans les starting blocks et à reprendre en main le flambeau détenu par les légendes du genre, les Guns n’ Roses, AC/DC, Metallica et autres Iron Maiden, pour le porter dans les plus grandes arènes devant des foules conséquentes, Avenged Sevenfold s’est offert deux albums vendus à un demi-million d’exemplaires au pays de l’Oncle Sam et en a profité pour accompagner la bande à Axl sur une phénoménale tournée. Construit autour de la voix M.Shadows et des guitares fulgurantes de Zacky Vengeance et Synyster Gates (lead), le combo californien s’appuie sur des fondations solides posées par un drummer fou, The Reverend Tholomew Plague, et par deux bassistes qui se sont succédés au fil des temps, Johnny Christ et Dameon Ash. Capable de pousser vers l’extrême et de revenir l’instant d’après vers un heavy teinté eighties et nineties, Avenged Sevenfold a quelques as planqués dans la manche pour se permettre de devenir un groupe superstar … Et plus rapidement qu’on pourrait le croire !
Autant l’avouer tout de suite, il n’y a pas grand-chose, voire carrément rien de bien nouveau tout au long de ces deux rondelles qui ont pourtant un charme indiscutable et un pouvoir de séduction au moins aussi évident … Usant d’une recette qui pioche dans ce qu’on appelait naguère le hard rock sans se prendre la tête pour savoir si c’était du nu, du speed, du trash ou du death, Avenged Sevenfold aligne les riffs assassins sur des rythmiques boulet de canon et abuse joyeusement des roulements de batterie pour mieux s’égarer un instant plus tard sur une ballade. On tombe instantanément sur le cul en découvrant l’étendue lyrique d’un chanteur hurleur qui pourrait aussi facilement évoluer chez Maiden, chez Slayer ou chez Judas Priest tant ses cordes sont grasses et riches et tant son timbre semble ne pas avoir de limite établie. Reste maintenant à savoir ce que l’on préfère chez Avenged Sevenfold, si c’est cette faculté qu’à le groupe de vous atomiser instantanément les neurones en les poussant tout au fond du crâne ou au contraire cette manière délicate de poser de belles lignes de chant avec des oh oh oh très dickinsoniens sur des riffs construits pour séduire … Les deux mon capitaine ? Capable de proposer une sucrerie acoustique avec piano, solo schenkerien et briquets allumés (« Warmness on the Soul » ou au contraire une boucherie bien speedée et son tonnerre de notes (« Eternal Rest »), Avenged Sevenfold confirme qu’il est bel et bien le groupe capable de réunir autour de sa musique des courants diamétralement opposés … Reste à venir confirmer chez nous en live tout le bien que l’on pense de ces deux rondelles !
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