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SARAH EDDY & OUTSIDERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 29 juin 2006
 

Ni clone, ni clown …
(Five Lights Records – 2006) 
Durée 58’43 – 16 Titres 

http://www.saraheddy.com

Démarrée derrière un piano, la vie artistique de Sarah Eddy passera par la danse classique puis moderne pour en arriver au chant qu’elle appréhendera vers l’âge de douze ans … Auteur pour la première fois trois ans plus tard, Sarah n’approfondira le travail sur sa voix que bien après sa majorité et après sa rencontre avec Jean-Baptiste Mersiol sur les bancs d’une université strasbourgeoise … Un duo avec Insert Coïn en 2003, un premier album en 2004, quelques compilations en 2005 et une participation remarquée à « Metamusik », l’hommage alsacien à Léo Ferré sorti cette année permettront à Sarah de se faire connaître sur les bords du Rhin mais aussi un peu plus loin en France où elle commence à tourner de façon régulière. Accompagnée de ses Outsiders, Thierry Carlin à la guitare, Nicolas Brehm à la batterie et J-B Mersiol à la basse, mais aussi de quelques invités, Sarah Eddy donne une suite toute naturelle à « Dans nos regards » … Une suite qui ne se veut « Ni clone, ni clown … » !

Mélangeant ses influences au point de réussir à les diluer totalement, la chanteuse nous propose une musique qui laisse autant transparaître une belle volonté pop qu’une démarche très chanson française avec un brin de variété dedans. Avec une voix de coffre qui ne faillit jamais, quelle que soit l’intonation recherchée, Sarah Eddy met en valeur des textes bien construits et posés au plus juste sur des musiques d’une infinie subtilité. On serait sans doute tenté de trouver l’album un peu lisse si les Outsiders ne pimentaient leurs interventions de quelques belles surprises bienvenues, que ce soit un harmonica, des percussions, des claviers, un sample de De Gaulle lui-même ou bien entendu l’épatant solo de Biréli Lagrène posé sur « L’oppression », la reprise de Ferré réutilisée bien naturellement ici. Armé comme il se doit pour convaincre un public rompu aussi bien à l’exercice des orchestres de variété qu’à celui des grands noms de la chanson française, ce deuxième album a réussi à trouver la sérénité et à livrer sans aucune faiblesse des titres comme « Force tranquille », « Stop ! », « Ta Philosophie » ou « I Miss You ». On lui souhaite des passages répétés en radio, un peu comme l’avait fait « Mission âme possible » avec France Bleu, mais pourquoi pas à une échelle périphérique avec cette fois des ondes plus libertaires … ou même plus libertines !