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THE STEVE MORSE BAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 24 juin 2006
 

Live In Baden-Baden Germany March 1990’
(Thompson Music – Inakustik – Mosaic Music Distribution – 2006) 
Durée 60’ environ

http://www.stevemorse.com
http://www.in-akustik.com
http://www.mosaicmusicdistribution.com

Avant de remplacer Ritchie Blackmore si ce n’est dans le cœur des fans mais tout au moins au sein de Deep Purple, Steve Morse aura été un brillant guitariste au sein de son projet fusion Dixie Dregs mais aussi de formations comme Kansas, Triumph et Lynyrd Skynyrd ou d’artistes comme Steve Vai, Jordan Rudess ou Marcel Dadi. Leader naturel du Steve Morse Band, il se posait à Baden-Baden début 1990 avec le bassiste Dave LaRue et le batteur Van Romaine pour l’enregistrement d’un des traditionnels concerts de la série Ohne Filter initiée par la chaîne germanique SWR. Quinze années plus tard, Inakustik dépoussière les bandes originelles et nous les propose dans un DVD dédié au style pour le moins dithyrambique du six-cordiste …

La prestation du Steve Morse Band est sans ambiguïté possible, soit on aime le jeu discoureur aux limites du diarrhéique du guitar heroe et de ses brillants complices, soit on s’ennuie de bout en bout, inondé que l’on est par une invasion instrumentale qui amasse les notes et les riffs avec des allures de marée montante définitivement incontrôlable. Nul doute que les fins instrumentistes et les brillants techniciens se régaleront d’une prestation quasiment irréprochable pendant laquelle Steve Morse n’utilise son micro que pour présenter les nouveaux morceaux, et encore, tandis que les simples amateurs regretteront un certain manque de chaleur dû à l’absence de communication et d’échange entre la salle et la scène. Quand le Steve Morse Band est sur scène, plus rien ne l’intéresse si ce n’est sa musique et son propre plaisir, qui est d’ailleurs évident sur le film. Servant un jazz beaucoup trop rock pour rester du jazz, le power trio séduit par une musique qui s’adresse autant aux fans de metal les plus ouverts qu’aux fondus de rock progressif et nous dépeigne, à défaut de nous décoiffer, avec des morceaux comme « General Lee », « Rock’n’Roll Park » et bien évidemment « Cruise Missile » que l’on retrouvera en clip vidéo un peu plus tard. On appréciera en bonus quelques titres enregistré six années plus tôt dans les mêmes conditions mais de manière beaucoup plus chaleureuse mais on restera un poil sur sa faim après avoir ingurgité un ouvrage qui fait plus office de master class télévisée que de réel concert … For fans only !