Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

AFTER IN PARIS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 17 juin 2006
 

Johnny Lounge
(Exclaim – 2006) 
Durée 58’20 – 15  Titres

http://www.exclaim.fr  

Johnny Hallyday est sans aucun doute l’homme le plus en vue de l’année 2006, phénomène somme toute logique si l’on prend en compte sa carrière marathon mais aussi sa toute nouvelle tournée « Flashback » qui le conduira sur les routes pour encore un sacré moment … Après le Johnny acteur, le Johnny entertainer, le Johnny star des tribunaux et des plateaux télé, voici le Johnny revu et corrigé à la sauce latino, electro, house et j’en passe, par les très en vue After In Paris conduits par la voix envoûtante de Calista Bastet. Deux options semblent se présenter, selon que l’on apprécie ou pas le chanteur populaire … Soit le répertoire fabuleux de l’idole des (ex-)jeunes va se retrouver passé à la moulinette et en ressortir lessivé, soit les chansons pop-variété du Jojo vont enfin être mises en valeur et adaptées à un public de bobos très branchouilles. Et s’il y en avait une troisième …

De la réécriture dans la langue de Cervantès des plus grands tubes du sieur Hallyday, ou plus exactement d’une quinzaine de ses tubes car il y en a nombre d’autres, on gardera à l’esprit une volonté de bien faire qui se veut omniprésente. Tout simplement parce que Calista Bastet s’approprie les titres, faisant ressortir la beauté des morceaux en les désacralisant et ne cherchant pas à remplacer un artiste inimitable mais tout simplement à lui rendre hommage (en se faisant au passage quelques menues profits il faut bien l’avouer). Reste ensuite le choix, sans doute discutable, de titres comme « Mon amour perdu », « Noël interdit » ou « A partir de maintenant » qui semblent un peu en retrait face aux légendes que sont « Gabrielle », « Toute la musique que j’aime », « Noir c’est noir », « Le pénitencier », « Requiem pour un fou » et autres « J’ai oublié de vivre » … Après tout, After In Paris est coutumier des coups commerciaux et des révolutions de discothèques et si l’on ne goûtera pas forcément à un album pourtant produit par Johnny Hallyday lui-même, on en ressortira au moins avec une certitude, c’est que si le chanteur est indéniablement une bête de scène et une des légendes du rock, les chansons qu’il a interprétées sont pour certaines de grandes œuvres impérissables auxquelles il a donné une voix mais aussi une âme. Les fans curieux poseront une oreille sur l’album, voire même les deux, tandis que les accros de la jet set se le passeront en boucle dans le cabriolet … Du bonheur pour tout le monde en quelque sorte !