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NOZ pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 13 juin 2006
 

Tout doit disparaître
(Autoproduction – 2006) 
Durée 58’14 – 14 Titres

http://www.noz-online.com
http://www.myspace.com/nozmusic/ 

Quelques années d’expérience et quelques albums plutôt bien écoulés auront permis à Noz de se faire une réputation dans le sillon rhodanien et de l’autre côté des Alpes, dans une Suisse qui s’affiche particulièrement réceptive à leur style aussi complexe que charmeur. Producteurs de pop à tendance rock, éleveurs de textes tarabiscotés, Stéphane Pétrier (guitare et chant), Emmanuel Perrin (guitares), Christophe Courtial (basse), Elisabeth Cottam (violon) et Alexandre Perrin (batterie) ont fait le pari de se placer entre Dionysos, Mickey3D et Louise Attaque en évitant le plagiat et en ouvrant les consciences avec des chansons qui, sous de fausses allures légères, sont bien plus engagées et éveillées qu’elles n’en ont l’air ! Si les soldes sont finies depuis un certain temps, c’est aujourd’hui que « Tout doit disparaître » chez Noz …

La lucidité, c’est savoir dire aux gens à quel point on les aime sans tomber dans le pathétique mais c’est aussi savoir leur faire comprendre qu’on les méprise sans pour autant devenir graveleux ! A ce petit jeu, Noz fait partie des experts et s’engage pour la planète ou prône l’amour et l’humanisme à mots couverts mais de façon tellement efficace que le message passe à chaque fois, plus de gré que de force soit dit en passant … Subtilement soutenues par des violons séducteurs, les chansons de Noz sont autant de petites grappes de bonheur déposées dans un écrin de finesse et portées par des arrangements qui savent flirter avec la grande variété sans pour autant sombrer dans le populisme. Généralement prenantes, les mélodies mettent en avant des talents individuels d’instrumentistes mais savent faire abstraction des intérêts personnels pour travailler dans le bon sens, celui d’une harmonie d’ensemble qui est majoritairement dominante sur tout l’ouvrage. On s’accordera à saluer quelques belles pièces assez représentatives du style Noz, les « J’empire », « J’aimerais bien que tu sois morte », « Le match du siècle » ou « La valse aux idiots » et on ne pourra que se réjouir d’une belle rencontre qui mériterait de percer un peu plus vers le reste de la France … On croise les doigts !