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DIGITAL CUT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 02 juin 2006
 

Dancehall Revolution
(SK Prod – Why Not MC – 2006) 
Durée 72’52 – 19 Titres

http://www.digitalcut-dancehall.com

Mélanger les deux courants marchands les plus porteurs du paysage musical contemporain, le reggae et le hip hop, est la recette à laquelle ont décidé de s’astreindre Sorcier et Korban, les pères fondateurs de la formation montpelliéraine Digital Cut. Partis à la recherche de quatre sing-jays capables de faire fonctionner un groupe résolument orienté vers les dancefloors, les deux compères sont revenus avec une équipe essentiellement caribéenne qui regroupe Rhum-J, leur complice au sein de Fouta, Netna, toasteuse de Vybrate et du Rude Boy Syndicate, et les deux prêtres du reggae Kousi et Isiah Shaka. Fort d’une diversité qui fait sa richesse, Digital Cut s’offre en outre quelques beaux featuring sur un premier album où l’on remarque la présence de Barrington Levy, de Dynamik, de Zyl ou de Big Red …

« Dancehall Revolution » a choisi de porter vers le public un discours positif où il est question sur un ton léger et jovial du quotidien de l’homme, de Jah, du bien et du mal … Sujet redondant au genre bien entendu, mais abordé avec finesse pour ne pas tomber dans le piège des redites stériles et pour tenter d’apporter de l’eau au moulin d’une idéologie qui fait généralement preuve d’optimisme et de bonne humeur. Très légèrement teintée de jazz, d’electro et de R&B, la musique de Digital Cut sait sortir de temps à autres d’un cadre qui sans cette poussée exubérante deviendrait rapidement lassant ! Saupoudré de quelques discrètes pincées de cuivres, l’album sonne très contemporain et offre au reggae français une nouvelle raison valable de se faire remarquer par un autre public, pas forcément rompu à l’exercice des Saïan Supa Crew et autres Raggasonic mais adepte lui aussi des musiques dont la composante première est le groove et qui ne résistera ni au charme d’un « Sois simple », ni à la franchise d’un « On est tous les mêmes », ni à des structures efficaces comme celles de « L’épée », « L’illusion » ou « Copycat ». Un bon premier album, parfois un peu trop dilué mais globalement très attractif !