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THE HELLBOYS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 31 mai 2006
 

Mutant Love
(Bonus Track Records – Discograph – 2006) 
Durée 39’25 – 12 Titres

http://www.thehellboys.com
http://www.myspace.com/thehellboys
http://www.bonustrackrecords.com

Quand un groupe de rock, qui plus est français, se contente de faire du rock, il y a généralement quelqu’un de bien intentionné qui vient lui en demander un peu plus sur son style, sur ses affinités, ses aspirations … Avec The Hellboys, il n’y a pourtant pas lieu de se poser la moindre question tant leur premier album parle de lui-même ! Réussissant le tour de force de mettre gaz et eau chaude à tous les étages, Adan Jodorowsky (basse, piano et chant), Christophe Lagarde (guitare lead et chant), Nikola Acin (chant et guitare) et Ghani El Hindy (batterie) sortent tout bonnement l’ouvrage atypique de référence sur lequel on retrouve punk-rock, rockabilly, folk, surf-pop et plus généralement big-rock avec toujours autant de plaisir et de surprise. Fruit d’une collaboration durable avec Yarol Poupaud de feu-FFF, l’album s’inscrit d’entrée de jeu comme une des grosses baffes de l’année 2006, confirmant tous les espoirs qu’Andrew Loog Oldham, manager et producteur historique des Rolling Stones, porte en The Hellboys …

Difficile de croire que « Mutant Love » n’est qu’un premier effort, même si on tient compte de la longue expérience du quartet en live et de ses précédentes apparitions sur des compilations et singles ou plus simplement sur le maxi « Mitant Love EP » sorti sur un obscur label japonais. Et pourtant, il y a tout ce qu’il faut là où il faut ! Des guitares atomisantes qui vous mettent les neurones en miettes, des rythmiques où le funk se taille des places aussi discrètes qu’évidentes, du rock qui se déguise en punk en parvenant à se placer habilement à un juste milieu entre Plastic Bertrand et les Pistols, des textes qui se prêtent à l’exercice du folk, celui là même qui plait tant à Dylan ou à Cat Stevens, et même par moments des morceaux en Français … Décousu l’album ? Un peu certes, mais tellement sympathique avec ses titres qui s’égarent le plus possible dans le paysage musical pour mieux se rassembler autour d’un seul et même noyau commun à Ennio Morricone, Jacques Dutronc, Joe Strummer et … Elvis Presley ! Etonnant de parvenir à créer une osmose en ratissant si large, et pourtant The Hellboys y parvient en plaçant à la surprise générale sur une seule et même rondelle des morceaux aussi différents que « Mutant Love » et « Action Dan » ou que « Charlie Sheen » et « Gates Of Graceland » tout en parvenant à ne pas tomber dans le hors sujet absolu et irrécupérable. Pourtant quand on y pense, l’idée de départ est simple, « It’s only rock’n’roll but I like it ! ». Pas con du tout comme concept …