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VANCE KELLY & HIS BACKSTREET BLUES BAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 27 mai 2006
 

Live at Lee’s Unleaded Blues
(Wolf Records – 2003) 
Durée 65’07 – 11 Titres 

http://www.wolfrec.com 

Après avoir fait une escapade vers le disco au cours des années 70, Vance Kelly est revenu à ses premières amours, le blues et le rhythm’n’blues, dès 1979. Brillant autodidacte né en 1954, le guitariste a marqué de son sceau nombre de concerts et de festivals et s’est retrouvé à enregistrer son premier album live sur le tard, en 1999, dans un club de Chicago en compagnie de son Backstreet Blues Band regroupant Dwight Edwards à la basse, John Walls aux claviers, Charles Hancock à la batterie, Jay Parker à la guitare, Edward Williams et Bobby Neely aux saxophones. Témoignage impérissable pour ceux qui n’ont pas eu la chance de voir ce que Vance Kelly peut donner sur une scène lors de ses tournées en Europe, ce « Live at Lee’s Unleaded Blues » permet de voir ce que le bonhomme a dans le ventre dès lors qu’il est question de mettre le feu à un club à grands coups d’hymnes immortels !

Si Vance Kelly joue la sécurité en reprenant nombre de classiques, il a le brio de se les approprier en les adaptant à sa propre sauce, les agrémentant de breaks plutôt bien pensés ou laissant à l’occasion parler sa Stratocaster sur un solo dont il est friand. On revisite donc allègrement B.B. King, Bobby Bland, Marvin Gaye ou Little Milton en s’engageant à de trop rares reprises sur des titres personnels et on se prend régulièrement à taper du pied ou à claquer des doigts tout au long d’un album où le blues se teinte délicatement de funk et de soul pour mieux accentuer ses côtés rhythm … Véritable performer, Vance Kelly harangue son public pour essayer de lui prendre un maximum d’énergie et ainsi donner à son show une couleur toute particulière qui laisse planer sur la salle et sur l’album des sensations de grands moments à partager entre amateurs avertis. Montant progressivement en intensité au travers de quelques « Members Only », « Straighten It Out » ou « She’s Fine », la grosse heure de musique proposée par le Backstreet Blues Band se termine par une version poignante de « The Thrill Is Gone » et laisse invariablement des regrets tant on se dit que c’est bien loin Chicago mais qu’on y irait bien quand même de temps en temps, histoire de se payer un concert de ce genre dans un club … Quoi qu’il en soit, il reste l’album et ça c’est déjà quelque chose !